Ce matin, j'ai contrôlé mes brouillons d'articles que je n'ai pas encore publiés, dans l'intention de les corriger et de les mettre en ligne prochainement. Ce billet de Maria Russo Dixon date du 30 octobre 2017. Je viens de le relire et j'ai fait quelques corrections, les traducteurs en ligne ayant été améliorés depuis cette date.
Les propos de Maria me paraissent audacieux, mais elle me demande de ne pas censurer, après tout nous sommes des adultes et il n'y a aucune raison d'édulcorer le texte. C'est donc tel que l'a voulu Maria, que je vous livre la traduction de son texte.

Prima cosa. Per favore non censuriamo le parole di Chuck su sesso e erotismo. Onestamente mi hanno sorpreso, ma me lo hanno fatto sentire più umano.
Allora ti racconto tutto quello che sull’argomento ho appreso qua e là, tra autobiografia, biografie e internet.
Il Nostro non è affatto un “prude”. Da lui stesso il racconto della scoperta del sesso intorno agli 8 anni: le prime eiaculazioni infantili avvennero grazie alle illustrazioni dei cataloghi di vendita per posta, con foto e disegni di biancheria intima per signore. Forse c’erano anche lunghe permanenze alla toilette come avviene per tutti i maschietti a quella età. Lo racconta in “In the Arena”. Ci dobbiamo credere.
L’argomento non viene ripreso nell’adolescenza, ma con le sofferenze patite nel periodo della Grande Depressione e lo sradicamento da St. Helen forse la grande timidezza non va oltre per il momento. Però se gli inizi risalgono a 8 anni la crescita deve essere stata rapida e impetuosa (ho anche io un figlio maschio e ne so qualcosa)
E per crescita intendo riferirmi soprattutto alla parte anatomica. Qui un’altra testimonianza di un attore inglese trovata su internet per caso. Raccontando dei colleghi di teatro questo testimone afferma che Chuck era dotato di un “really big cock” (= pene). Hai presente la famosa foto in costume da bagno ed evidente erezione?
D’altra parte è credibile se per mantenersi i primi anni a New York posava per nudi maschili, anche se approssimatamente coperto. E qui, sempre raccontato dal Nostro, una volta senza pensieri erotici per la mente gli è capitata una erezione di notevole intensità e piuttosto imbarazzante. Chissà se gli aspiranti artisti e artiste di quella classe se ne sono accorti.
Dalla biografia di Munn veniamo a sapere che sino all’arrivo dei bambini dormiva totalmente nudo.
Sempre da Munn sappiamo che prima di partire per il fronte passava più di un week end con i futuri suoceri, distraendosi con lunghe e forse non platoniche passeggiate per i boschi del Wisconsin. Lydia afferma che ha ritardato il matrimonio per non farsi buttare fuori dal dormitorio femminile dell’Università. Le istituzioni evidentemente insistevano su una condizione di verginità delle studentesse. Altri tempi. Ora tra le passeggiate nei boschi e le affermazioni del Nostro che confessa di aver tentato più volte di sorpassare gli indumenti intimi, io sulla verginità di Lydia non ci giurerei.
Quando nei primi anni 60 la rivoluzione sessuale ha cambiato le abitudini dei giovani ( e anche non giovani), Chuck ne ha approfittato con film in cui scene di sesso esplicito erano presenti, anche se poi eliminate per rientrare nei limiti dell’età raccomandata per i bambini. Sicuramente in “Number one “ il montaggio a lasciato sul pavimento interessanti fotogrammi, non solo della scena infuocata con l’amante, ma anche una scena di sesso piuttosto violento con la moglie e una ripresa più “totale” di una doccia dopo partita.. Altri fotogrammmi sono stati eliminati da “The War Lord”, a detta di Chuck e lo ripete se ricordo bene anche nella intervista particolarmente significativi del rapporto tra il guerriero e la bella sposina, mentre sono rimaste intatte le scene d’azione.
Particolari le foto con cache sex generalmente definite appartenenti a “Anthony e Cleopatra”. No, sono del Julius Caesar. Antonio espone il suo corpo tra i giovani romani alle terme, ma in un momento, quando è immerso in una piscina, davanti ad una bella fanciulla il cache sex scompare. Più nota la scena di nudo rapidissima in “Planet of the Apes”
C’è poi da entrare in un argomento più intimi. Nel 1960 Lydia ha subito l’asportazione dell’utero, quindi l’adozione di Holly. In quei tempi i chirurghi non avevano una grande sensibilità e spesso le donne perdevano sezioni anatomiche preziose per giungere ad un orgasmo completo. Triste storia per un marito superdotato ed evidentemente abituato ad un buon livello di sensualità.
Il problema dell’una diventerà il problema dell’altro che sarà sottoposto ad una rimozione della prostata, (la vicenda del sistema idraulico da rivedere). Come conseguenza spesso l’impotenza, soprattutto dopo una certa età. Inutile la sua promessa a Lidia, lo racconta lui stesso, di ripristinare le forme dei diciotto anni. Non c’è rimedio.
Però riflettendoci si può sospettare che nei boschi agli indumenti intimi ci arrivarono prima del 1944, data del sospirato matrimonio. Insomma ecco per quanto ho potuto, senza cattiveria, mettere insieme della vita del Nostro. E tu gli vuoi togliere anche un momento di abbandono erotico al fine di una lunga giornata di lavoro?
Solo un’aggiunta. Come non giuro sulla Bibbia per la verginità matrimoniale di Lydia, così ritornasse il Nostro vivo davanti a me non giurerei nemmeno sull’eterna fedeltà di Chuck. Con i precedenti che ti ho raccontato, tu ci credi?
Non fare cattivi pensieri e sappi che un famoso esponente della filosofia estetica tuo conterraneo Andrè Bazin diceva che due sono le cose che il cinema non può mostrare in soggettiva, la morte e l’accoppiamento.
MARIA RUSSO DIXON
Première chose S'il te plaît, ne censure pas les mots de Chuck sur le sexe et l'érotisme. Honnêtement, ils m'ont surprise, mais me l'ont fait sentir plus humain.
Donc, je vais te dire tout sur le sujet que j'ai appris ici et là, y compris l'autobiographie, les biographies et Internet.

Notre Homme n'est pas un "prude" du tout. Il fait lui-même le récit et sa découverte du sexe vers l'âge de 8 ans : la première éjaculation enfantine est survenue grâce aux illustrations des catalogues de vente par correspondance, avec des photos et des dessins de sous-vêtements pour dames. Peut-être y avait-il aussi de longs séjours dans les toilettes comme c'est le cas pour tous les garçons de cet âge. Il le dit dans " In the arena ". Nous devons le croire.
Le sujet n'est pas repris à l'adolescence, mais avec les souffrances subies pendant la Grande Dépression et son déracinement de Sainte-Hélène, peut-être sa grande timidité ne va-t-elle pas au-delà pour l'instant. Mais si les débuts remontent à 8 ans, la croissance doit avoir été rapide et impétueuse (j'ai aussi un garçon et j'en sais quelque chose).
Et pour la croissance, je me réfère principalement à la partie anatomique. Voici un autre témoignage d'un acteur anglais trouvé sur internet par hasard. Parlant des collègues de théâtre, ce témoin déclare que Chuck avait une "really big cock" (= pénis). Connais-tu la célèbre photo en maillot de bain et l'érection évidente ?
D'autre part, il est crédible quand il révèle que pour rester les premières années à New York, il posait nu pour les étudiants, bien que grossièrement couvert. Et aussi, toujours raconté par lui-même, une fois sans avoir de pensées érotiques à l'esprit, il a connu une érection d'une intensité considérable et plutôt embarrassante. Qui sait si les artistes en herbe et les artistes de cette classe l'ont remarqué.
D'après la biographie de Munn, nous savons que jusqu'à l'arrivée des enfants, il dormait totalement nu.
Toujours de Munn, nous savons que, avant de partir pour le front, il a passé plus d'un week-end chez son futur beau-père, se distrayant avec de longues marches et peut-être non platoniques, par les bois du Wisconsin.
Lydia dit qu'ils ont retardé le mariage pour qu'elle ne se fasse pas jeter du dortoir féminin de l'université. Les institutions avaient évidemment insisté sur la condition de virginité pour les étudiantes. Autres temps ! Maintenant, entre les promenades dans les bois et les affirmations de notre Chuck, elle avoue avoir été tentée plusieurs fois de retirer ses sous-vêtements, je ne jurerais pas pour la virginité de Lydia.
Quand au début des années 1960 la révolution sexuelle a changé les habitudes des jeunes (et même des moins jeunes), Chuck a profité de films dans lesquels des scènes de sexe explicites étaient présentes, même si elles ont été éliminées pour rester dans les limites d'âge recommandées pour les enfants. Certes, dans "Number One" le montage laissait "tomber" des cadrages intéressants non seulement de la scène enflammée avec l'amant, mais aussi d'une scène de sexe assez violente avec sa femme et un cliché " nu total" d'une douche après un match. Selon Chuck, d'autres scènes ont été retirées de "The War Lord", et je le répète, si je me souviens bien de l'interview particulièrement significative sur la relation entre le guerrier et la belle mariée, alors que les scènes d'action sont restées intactes.


Particulièrement, des photos avec le sexe caché, généralement attribuées à "Anthony and Cleopatra". Non, elles sont du film "Julius Caesar". Antony expose son corps parmi les jeunes Romains aux thermes, mais à un moment, quand il est plongé dans une piscine, devant une belle fille le cache-sexe disparaît. Plus connue est la scène de nu rapide dans "Planet of the Apes".
Ensuite, nous entrons dans un sujet plus intime. En 1960, Lydia a subi l'ablation de l'utérus, d'où l'adoption de Holly. À cette époque, les chirurgiens n'avaient pas une grande sensibilité et souvent les femmes perdaient des parties anatomiques précieuses pour atteindre un orgasme complet. Histoire triste pour un mari surdoué et évidemment habitué à un bon niveau de sensualité.

Le problème de l'une deviendra le problème de l'autre quand il sera soumis à l'exérèse de la prostate, (l'épisode de la tuyauterie à revoir). Comme conséquence, c'est souvent l'impuissance, surtout après un certain âge. Sa promesse à Lydia devient inutile, comme il le raconte lui-même, de rétablir la forme de ses dix-huit ans. Il y n'a pas remède.
Mais en y réfléchissant, on peut soupçonner que l'épisode des sous-vêtements intimes dans les bois est arrivé avant 1944, date du mariage espéré. Enfin voilà bien ce que j'ai pu rassembler, sans méchanceté, de la vie de Chuck.
Et est-ce que tu veux lui enlever aussi un moment d'abandon érotique à la fin d'une longue journée de travail ?
Seulement un ajout. Comme je ne jure pas sur la Bible pour la virginité matrimoniale de Lydia, sans revenir sur ce que j'ai dit à propos de notre Homme, je ne jurerais pas sur la fidélité éternelle de Chuck non plus. Avec les précédents que je t'ai racontés, est-ce que tu y crois ?
N'aie pas de mauvaises pensées et sache qu'un célèbre interprète de la philosophie esthétique, ton compatriote André Bazin, a dit qu'il y a deux choses que le cinéma ne peut pas montrer en personne, la mort et l'accouplement.

UN très grand " BRAVO" à MARIA pour son billet concernant les derniers chapitres du livre de MARC consacré à la fin de carrière difficile de l'artiste; avec sa modestie coutumière, elle nous fait croire qu'elle se contente de commenter, mais son analyse est pleine de passion ET de méthode, et cerne parfaitement les doutes et la vraie souffrance de l'homme HESTON à cette époque.
EN mettant l'accent sur ses difficultés à rester " bankable" après l'échec si douloureux de " ANTONY" elle nous rappelle que tout artiste est partagé entre son désir de continuer à plaire et ses exigences artistiques, un duel de tous les instants pour HESTON, dont on ne sait quelle partie de lui-même est sortie victorieuse! elle souligne fort bien son besoin de rester actif dans le monde culturel ( la période NEA) ainsi que l'épisode peu connu, et surtout bien oublié par ses détracteurs, de son opposition à REAGAN quand à l'aide de l'état aux arts et au cinéma, c'est remarquable de sa part.
Sans tomber dans la polémique, elle nous rappelle aussi la période, douloureuse pour tous ceux qui idéalisent leur héros, de sa présidence de la NRA, et l'écroulement de son statut " héroïque" dans le monde tout-puissant des médias..
ENFIN et surtout, elle écrit avec une passion toute latine au sujet d'un homme qui lui importe malgré ses contradictions et ses erreurs, ce que MARC, limité par son éducation anglo-saxonne sans doute, n'a peut-ête pas su transmettre, malgré ses recherches plus que documentées;
J'espère sincérement que tu seras LUE chère MARIA, car l'image ternie de l'artiste a vraiment besoin d'analyses aussi justes et bien pesées que les tiennes...
GRAZIE MILLE VOLTA, MARIA, PER QUESTA MERAVIGLIO
Grazie a tutti per i vostri apprezzamenti e grazie in particolar modo a Renaud che ha compreso il mio stato d'animo nel descrivere gli ultimi anni di Chuck . A chi lo ha amato e ammirato ho risparmiato l'infelice descrizione degli ultimi giorni di vita, ricordando che anche mia madre è morta di quell'orribile malattia che colpisce la vittima e soprattutto chi gli sta intorno.
Ieri sera ho rivisto "Khartoum" e ho notato come nella scena finale Heston/Gordon scende con un tenue sorriso sulle labbra i gradini del palazzo che ospita il Governatorato inglese. In basso lo attendono gli uomini del Mahdi, armi alla mano. Heston/Gordon si mostra appunto quasi sorridendo, come se la Morte fosse l'ospite atteso e benvenuto. E' una scena da guardare con particolare attenzione e partecipazione. E del resto tutto il film non sembra altro che la preparazione di Gordon ad affrontare la morte.
Chuck non era naturalmente contento neppure di questa interpretazione eppure come naturale e umano appare il generale -eroe nel film. Umano e partecipe dell'infelice destino che attende i cittadini di Khartum. Ne' epico nè iconico Heston/Gordon da una splendida interpretazione di un uomo che credeva di lasciare un'impronta indelebile nella storia e di cui non si ricordano più nemmeno i libri di scuola. Chuck credo che attraverso Gordon interpreti la fragilità dell'essere umano di fronte all'inevitabile fine della vita, sua come di ogni altro mortale. Sarebbe bene rivedere questo film dicendosi "Quest'uomo sa di star vivendo gli ultimi mesi della sua vita" e magari ricordare la sua ultima intervista quando rispondendo a come intendeva affrontare la consapevolezza di essere affetto da un male inguaribile dice"What cannot be cured must be endured" Quello a cui non vi è cura o rimedio deve essere sofferto. Fino alla fine, aggiungo io.
Grazie a tutti voi
TRADUCTION
Merci à tous pour votre appréciation et en particulier à Renaud qui a compris mon état d'esprit en décrivant les dernières années de Chuck. Pour ceux qui l'aimaient et l'admiraient, j'ai épargné la description malheureuse des derniers jours de la vie, en me rappelant que même ma mère était morte de cette maladie horrible qui affecte la victime et particulièrement son entourage.
La nuit dernière, j'ai vu "Khartoum" et remarqué comment, dans la scène finale, Heston / Gordon descend les marches du bâtiment qui abrite le gouvernorat anglais avec un léger sourire. Au fond, les hommes du Mahdi attendent les armes à la main. Heston / Gordon se montre presque souriant, comme si la Mort était l'invitée attendue et bienvenue. C'est une scène à regarder avec une attention et une participation particulières. Et le reste du film ne semble pas être autre chose que la préparation de Gordon à la mort.
Naturellement, Chuck n’était même pas content de cette interprétation et pourtant le héros naturel apparaît dans le film comme humain et normal. Humain et participant au destin malheureux qui attend les citoyens de Khartoum. Heston / Gordon, épique et emblématique, ne donne pas une interprétation splendide d’un homme qui croyait laisser une marque indélébile dans l’Histoire et dont on ne se souvient plus dans les livres scolaires. Chuck croit qu’à travers Gordon, il interprète la fragilité de l’être humain face à la fin inévitable de sa vie comme de celle de tout autre mortel. Il serait bon de revoir ce film en se disant: "Cet homme sait qu'il vit les derniers mois de sa vie" et peut-être vous souviendrez-vous de sa dernière interview quand il dit comment il avait l'intention de faire face à la prise de conscience du fait de souffrir d'une maladie incurable.
Ce serait bien de revoir ce film en se disant : "Cet homme sait qu’il vit les derniers mois de sa vie." et peut-être se rappeler sa dernière interview quand répondant à la façon dont il voulait faire face à la conscience d’être touché par un mal incurable, il dit : "What cannot be cured must be endured" -" Ce qui n’a pas de traitement ou de remède doit être enduré "... jusqu'à la fin, j'ajoute.
Je vous remercie tous