Nous avons eu une journée tranquille, dont j'avais besoin. Après m'être allongé toute la matinée dans la Suite (pas aussi relaxant que de m'allonger à mon retour sur la Crête), Pat Corcoran, qui a dans son agenda le programme USIA (¹)du film que j'ai fait ici, nous a conduits à la Cité interdite, dont je me souviens bien du tournage des 55 jours de Pékin. Colesanti et Moore avaient fait un excellent travail de conception de ce décor... il ressemblait exactement à celui-ci. Il y en a bien plus ici, bien sûr, avec la patine des siècles et l'odeur de l'histoire ancrée dans ces toits de tuiles incurvées. C'était étrange qu'il me soit aussi familier.
(1) L'United States Information Agency ou USIA (littéralement « Agence d'information des États-Unis »), était une agence américaine qui exista de 1953 à 1999, vouée à la « diplomatie publique » - Wikipedia
Ce que je trouve dans la vraie Cité Interdite, que même Sam Bronston n’a pas pu réaliser, c’est une grandeur sans cesse croissante à mesure que vous progressez à travers de vastes cours, chacune plus grande que celle d’avant ; les marches du bâtiment au fond sont plus longues, plus hautes ; chaque bâtiment est un temple plus grand, à la gloire inimaginable de l’empereur, encore invisible, inconnu, au-delà de cours encore plus grandes, des marches plus élevées, des temples plus grands, s’étendant démesurément au-delà de toute croyance. Devant tout cela, qu’est-ce qu'a pu ressentir Marco Polo à la fin d’une année de lutte à travers l’Asie, ou le premier émissaire britannique deux siècles plus tard, en marchant seul à travers les tambours battants sur près d’un kilomètre ? Il n’est pas étonnant que l’Empire ait duré tant de milliers d’années... ou que la réaction contre lui ait été si sanglante.
Photo https://www.merveilles-du-monde.com/Cite-interdite/Photos-de-la-cite-interdite.php#Photos
J'aime les Corcoran ; Pat et sa femme, Renata, sont tous deux des gens profondément intelligents et engagés. Ils se passionnent pour ce qu'ils font. C'est très rassurant de savoir qu'il y a des gens de cette qualité qui nous représentent dans le monde entier. Quand je ne gagnais pas encore vraiment ma vie, j'en ai passé une petite partie à me faire payer par l'Ambassade pour une course ou une autre.
(Pat Corcoran)
Pat Corcoran, Premier Secrétaire de l'Ambassade Américaine, et sa femme, Renata, ont organisé de nombreux divertissements dans leur appartement du quartier des affaires étrangères de Pékin. La capacité de Pat à s'exprimer facilement en mandarin et sa bonne humeur constante sur toute notre folle entreprise, ont renforcé notre amitié. Pat et Renata (aujourd'hui en poste en Italie) ont rempli leur maison de superbes antiquités chinoises et de peintures "paysannes". Notre admiration pour eux est sans limite.
(Lydia dit trente pays. Je pense moins .) Chaque fois que vous descendez d'un avion, d'un bateau ou d'une jeep au fond de nulle part, il y a quelqu'un comme Pat Corcoran qui veille à ce que vous ne vous ridiculisiez pas (ou à ce que vous ne vous fassiez pas tirer dessus, ce qui revient au même). Je ne crois pas au scénario du burn-out de Graham Greene. Il y a des hommes et des femmes comme les Corcoran dans le monde entier, qui essaient de faire en sorte que tout fonctionne. Que Dieu les bénisse ainsi que tous ceux qu'ils aiment.
Lorsque nous sommes rentrés à l'hôtel, leur gourou de l'informatique interne (un affable Néo-Zélandais nommé Kevin King) travaillait depuis une heure pour faire fonctionner Igor (mon ordinateur portable, une brute grincheuse) sur le courant local. Igor était d'un silence maussade, mais Kevin est resté imperturbable. " Peu importe... je l'aurai demain. " Il me semble que les Australiens et les Kiwis sont probablement tenus par la Constitution d'être imperturbables. Ce n'est pas une mauvaise idée. On était comme ça aussi, avant.
A SUIVRE...
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