Cara France,
questo è il commento che mi hai suggerito di scrivere. Decidi tu se tradurlo in francese o no. Forse per Fray non ci sarebbe bisogno, ma per i lettori del blog forse è necessario
con tanto affetto (e tanto dolore per tua sorella, per mio padre e per Chuck)
Maria

Scrivo questo mio commento in italiano e spero che Fraser Heston non abbia dimenticato la mia lingua.
Anzi spero che Fray , come lo chiamavano in famiglia, non abbia dimenticato troppe cose della sua infanzia e della sua adolescenza.
In una intervista, non ricordo quale, Fray diceva che la sua più grande fortuna era stata quella di avere avuto genitori come i suoi.
E’ vero: è una grande fortuna avere un padre intelligente, colto e pieno di talento. Pieno anche di affetto per suo figlio. Ed uno dei Comandamenti è quello di onorare il padre. Nonostante il mio personale agnosticismo, è quello che ho fatto alla morte di mio padre, senza trasformare quel dovuto senso di rispetto in un’opportunità di aumentare quel poco o molto di benefici economici lasciatimi da lui.
Ad esempio, se mio padre mi avesse lasciato un “In Folio” originale di Shakespeare, conoscendo il valore non economico che quel libro aveva per lui non lo avrei abbandonato nelle mani di un battitore d’asta. E così i tanti ricordi, perfino gli abiti e le cose che in vita ha maneggiato. Naturalmente parlo di mio padre. Ma un padre è un padre e anche a mio padre io devo molto. Il farmi scoprire la bellezza dell’arte e della letteratura. Il mostrarmi le tante infinite bellezze del mondo in cui viviamo. Aprire la mia mente alla molteplicità della razza umana. Anzi al fatto che come disse Einstein di razza ce n’è solo una.
Se poi, e parlo sempre di mio padre, mi avesse addirittura lasciato un suo testamento in un film che racconta lo straziante rapporto che pure può esservi tra un padre e un figlio, non lo avrei volutamente ignorato. Non avrei ignorato lo sforzo fisico e la difficoltà spirituale di continuare ad esercitare la sua arte mentre era consapevole di quanto poco gli rimaneva da vivere. Se, e parlo di mio padre, avessi ora in mano quel testamento, rivolto a me e al resto della famiglia lo mostrerei a tutti con orgoglio, dicendo : “Guardate mio padre negli ultimi momenti della sua vita. Guardatelo mentre, malfermo sulle gambe, mi parla nascondendo il suo dolore. “
L’avrà capito che ora parlo di suo padre. E tra le tante cose che ha permesso si perdessero nel mondo ⌊ 1 ⌋, senza rendersi conto che quelle cose erano parte della memoria di suo padre ma forse pensando solo ai benefici economici che ne poteva trarre, come ha potuto permettere che anche una parte significativa dell’arte di suo padre , un racconto doloroso intitolato, guarda il caso, proprio “My Father” fosse nascosto, sepolto per sempre ?
Questa è la realtà più dolorosa e che mai mi sarei aspettato dalla sua “pietas”, quel sentimento di rispetto e di nostalgia, che i Romani provavano per coloro che avevano perduto per sempre. Cercavano per quanto potevano di mantenerne la memoria per sé e per le generazioni future. Forse nei mesi da lei trascorsi a Roma avrà avuto modo di vedere la Via Appia Antica e le tante tombe che i sopravvissuti dedicavano alla “pietas” che sempre bisogna conservare per chi non c’è più.
Quest’anno saranno dieci anni che suo padre ha lasciato questo mondo e ha lasciato un figlio che considerava la sua garanzia per l’immortalità. Ci pensi un momento. Non sente nascere anche in lei quell’antico senso di “pietas”?
Non sente la necessità di richiamare con una piccola offerta, come facevano i Romani, attraverso un foro che si supponeva raggiungesse l’Ade, la memoria di suo padre e riportarla in vita?
Io semplicemente le chiedo di farlo. Potrebbe non perdonarselo mai
MARIA RUSSO DIXON
MIEI CONSIGLI PERSONALI
⌊1⌋ A questo proposito, penso che sia stata una decisione collettiva della famiglia dover decidere sulla vendita della proprietà, non solo sulla decisione di Fraser.
Noi Ammiratori del Grande Uomo non ammettiamo questa scelta, avremmo voluto che "la Casa di Ben Hur" fosse trasformata in un luogo culturale dedicato a Charlton Heston, alla cultura letteraria, al teatro e al cinema. Era diverso e ce ne siamo pentiti.
Mi prendo la libertà di pensare che la Famiglia abbia immaginato la delusione degli Hestoniani e degli Hestoniani e che probabilmente sarebbe stato straziante per loro dover separarsi da tutto quello che era stato CHARLTON E LYDIA. Ingenuamente, è quello che voglio credere.
FRANCE ...
Chère France,
ceci est le commentaire qui m'a été suggéré d'écrire. Tu décides si tu le traduis en français ou non. Peut-être que pour Fray il y n'aurait pas besoin, mais pour les lecteurs du blog il est nécessaire peut-être de le faire.
avec beaucoup d'affection et beaucoup de peine pour ta soeur, pour mon père et pour Chuck,
Maria

J'écris ce commentaire en italien et j'espère que Fraser Heston n'a pas oublié ma langue.
En fait, j'espère que Fray, comme on l'appelait dans la famille, n'a pas trop oublié son enfance et son adolescence.
Dans une interview, je ne me souviens pas laquelle, Fray a dit que sa plus grande chance avait été d'avoir des parents comme les siens.
C'est vrai : c'est une grande fortune d'avoir un père intelligent, cultivé et talentueux. Aussi plein d'affection pour son fils. Et l'un des commandements est d'honorer le père. En dépit de mon agnosticisme personnel, c'est ce que j'ai fait à la mort de mon père, sans transformer ce sens du respect en une occasion d'augmenter le peu ou beaucoup de l'héritage qu'il m'a laissé.
Par exemple, si mon père m'avait laissé un original «In Folio» de Shakespeare, sachant la valeur sentimentale que le livre avait pour lui, je ne l'aurais pas abandonné entre les mains d'un commissaire-priseur de ventes aux enchères. Et donc les nombreux souvenirs, même les vêtements et les objets qui étaient la réussite de sa vie. Bien sûr, je parle de mon père. Mais un père est un père et je dois beaucoup à mon père aussi. Il m'a fait découvrir la beauté de l'art et de la littérature. Il m'a montré les nombreuses beautés infinies du monde dans lequel nous vivons. Ouvert mon esprit à la multiplicité de la race humaine. Effectivement, comme l'a dit Einstein " il n'y a qu'une seule race."
Si alors, et — je parle toujours de mon père — il avait même laissé son testament dans un film qui raconte la relation déchirante qu'il peut y avoir entre un père et un fils, je ne l'aurais pas ignoré intentionnellement. Je n'aurais pas ignoré l'effort physique et la difficulté spirituelle de continuer à exercer son art alors qu'il était conscient du peu qu'il lui restait à vivre. Si, — et je parle de mon père — j'avais maintenant ce testament entre mes mains, je le montrerais à la famille et au reste du Monde avec fierté, en disant : « Regardez mon père dans les derniers moments de sa vie. Regardez-le tandis que, instable sur ses jambes, il me parle, cachant sa douleur. »
Il aura compris que maintenant je parle de son père. Et parmi les nombreux objets qu'il s'est permis de disperser dans le monde ⌊ 1 ⌋, sans se rendre compte que ces objets faisaient partie de la mémoire de son père, mais peut-être ne pensait-il qu'aux avantages économiques qui pouvaient en découler. Regarde le cas vraiment : comment a t'il pu permettre que, même une partie significative de l'art de son père, juste une histoire douloureuse appelée "MY FATHER " soit cachée, enterrée pour toujours ?
C'est la réalité la plus douloureuse et que je n'aurais jamais imaginée de ses «pietas», ce sentiment de respect et de nostalgie que ressentaient les Romains pour ceux qu'ils avaient perdus pour toujours. Ils ont essayé autant que possible de garder leurs souvenirs pour eux-mêmes et pour les générations futures. Peut-être que durant les mois qu'il a passés à Rome, il a eu l'occasion de voir la Via Appia Antica et les nombreuses tombes que les survivants ont consacrées aux "pietas" qui doivent toujours être conservées pour ceux qui n'existent plus.
Cette année, il y aura dix ans que son père a quitté ce monde et a laissé un fils qu'il considérait comme sa garantie d'immortalité. Y pense t'il un instant. Ne ressent-il pas naître en lui aussi, ce sens ancien de "pietas" ?
Ne ressent-il pas le besoin de rappeler avec une petite offre, comme les Romains faisaient, à travers un trou qu'on supposait atteindre l'Ade, la mémoire de son père et le ramener à la vie ?
Je lui demande simplement de le faire. Il pourrait ne jamais se le pardonner.

MON AVIS PERSONNEL
⌊ 1⌋ Sur ce sujet, je pense que ce fut une décision collective de la famille que d'avoir à décider de la vente des biens, pas uniquement la décision de Fraser.
Nous les Admirateurs du Grand Homme n'admettons pas ce choix, nous aurions souhaiter que " la Maison de Ben Hur " soit transformée en lieu culturel dédié à Charlton Heston, à la culture littéraire, au théâtre et au cinéma. Il en a été autrement et nous le regrettons.
Je me permets de penser que la Famille a envisagé la déception des Hestoniens et Hestoniennes et que probablement, ce fut un déchirement pour eux d'avoir à se séparer de tout ce qui avait été CHARLTON ET LYDIA. Naïvement, c'est ce que je veux croire.
FRANCE...
