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29 - HESTON 1966 , du VIETNAM à « COUNTERPOINT »

CONFERENCE DE PRESSE A TOKYO (1966)

(Charlton Heston Co F 2nd Batt Jan 20th 1966)

S’Il est un personnage dans la carrière de Charlton HESTON que l’on évoque rarement, mais qui a eu dans l’ombre une influence considérable sur sa carrière, c’est bien son agent, le redouté «  Iceman » Herman CITRON …


En effet, le célèbre agent artistique s’était occupé de gérer les affaires de l’acteur depuis ses débuts, et celui-ci lui était reconnaissant d’avoir eu foi en lui, même lorsque le succès n’était pas encore au rendez-vous.


Persuadé que son poulain avait toutes les qualités pour devenir une superstar, CITRON avait su patienter, et le temps lui avait donné raison, THE TEN COMMANDMENTS et BEN-HUR ayant propulsé l’acteur au sommet du box-office, ce qui est a priori le but que recherche tout agent digne de ce nom.


Pour CITRON, un «  working actor » avait effectivement pour vocation de… travailler, et pour lui la somme d’argent gagnée par ses clients avait plus de valeur que la beauté des dialogues d’un script ; « si vous voulez faire de l’art, enseignez donc la littérature anglaise à l’UCLA » était une de ses formules, ce qui en disait long sur ses priorités.


Loin d’en prendre ombrage, vu que le bon sens de l’agent avait plus que contribué à sa fortune, HESTON considérait que les deux hommes étaient parvenus à un parfait équilibre dans leur relation, puisqu’ils avaient tous les deux le «  final say », l’un quant à l’acceptation d’un rôle, et l’autre quant aux clauses de signature des contrats, et donc tout le monde s’y retrouvait !


Néanmoins, cette belle harmonie commença à quelque peu s’estomper quand, à la suite de plusieurs semi-échecs de l’artiste, notamment THE WAR LORD et THE AGONY AND THE ECSTASY, dont l’insuccès avait particulièrement énervé l’agent, CITRON se mit en tête de ne proposer à HESTON que des « deals » sur des projets sans risques, et pas forcément ce qui correspondait à ses goûts du moment !


Et donc, début 1966, HESTON, après avoir refusé divers projets ( dont HAWAII, LADY L et le futur THE WAY WEST) décide de retourner à ses premières amours, le théâtre, pour jouer sur les planches à Los Angeles A MAN FOR ALL SEASONS,  belle pièce de Robert BOLT, dont le personnage principal, Thomas MORE, va le fasciner au point de le filmer plus tard pour la télévision.

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(Charlton dans le rôle de Thomas More - A man for all seasons)


Succès artistique et financier, A MAN FOR ALL SEASONS rassurera quelque peu le comédien, très atteint par ses récents échecs ( il comparera le double « flop » de  WAR LORD et  KHARTOUM      à «  deux coups de pied dans les parties nobles ! ») au point d’avoir envie de s’arrêter un peu de tourner, de s’occuper d’autre chose…


Il se passe justement à l’époque quelque chose de beaucoup plus grave que les éventuels choix de carrière d’un acteur, car la guerre du VIETNAM fait rage, et le président démocrate JOHNSON s’est mis en tête d’en finir avec ce qu’il appelle «  l’invasion communiste dans le Sud-Est asiatique » ; dans l’optique d’une possible réélection, il fait donc le forcing pour «  vendre » aux médias sa conception du conflit en question, alors que le public américain est de plus en plus réticent à l’idée de voir sa belle jeunesse être enrôlée et sacrifiée dans une guerre qu’il ne comprend pas !

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Les prises de position des grandes stars d’HOLLYWOOD, dont l’influence sur le grand public est tout sauf minime, vont donc vu l’importance du conflit, avoir une certaine résonance, on s’en doute ! Certains, comme Kirk DOUGLAS, Gregory PECK, Paul NEWMAN ou Henry FONDA vont prendre parti sans équivoque contre la poursuite du conflit, considérant que les enfants de l’Amérique n’ont pas à se faire tuer pour un régime sud-vietnamien pourri ; on verra même Jane FONDA, fille du célèbre acteur, poser pour LIFE devant la carcasse d’un B52 abattu par le Vietcong !


Mais l’aile conservatrice d’HOLLYWOOD va elle aussi s’exprimer, Bob HOPE sera le premier à se rendre sur les lieux pour encourager les troupes en proposant son show, James STEWART aura des mots très durs pour « les planqués et les lâches qui refusent de se battre pour leur pays » et John WAYNE, bien sûr, éternel fanfaron des campagnes anti-communistes, va aller jusqu’à réaliser et produire THE GREEN BERETS, « œuvre » tout à la gloire de l’armée américaine, qui provoquera un tollé mondial pour son parti-pris et disons-le franchement, la bêtise sans bornes de son propos.

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Charlton HESTON, personnage toujours « humaniste »à l’époque sur le plan politique, est quant à lui très mesuré dans sa vision du conflit ; «  toute guerre est cruelle et immorale, et celle-ci pas moins qu’une autre » écrira t-il dans ses «  journals ») mais d’un autre côté, en tant qu’ancien vétéran d’une guerre mondiale, il se sent solidaire de ceux qui combattent au Vietnam, et va donc accepter l’offre de la Maison Blanche «  de soutenir le moral des troupes américaines sur le terrain » ; s’il le fait, ce n’est pas parce qu’il approuve le régime en place, contrairement à WAYNE et à d’autres, mais parce qu’il ressent le devoir moral de «  voir les choses par lui-même » !
Il écrira même dix ans plus tard, ce qui résume finalement sa position sur le sujet :
«  Je sais que tout le monde a son opinion sur la guerre du Vietnam, surtout d’ailleurs ceux qui n’y ont jamais mis les pieds , du genre « c’était une guerre stupide, et nous n’aurions jamais dû la faire » ; je pense pour ma part que nous aurions dû mieux la mener, et plus vite, tuer beaucoup moins de gens et nous faire beaucoup moins d’ennemis, chez nous comme à l’étranger » ( Journals, 1978)


Voici donc le héros de BEN-HUR, véritable icône pour nombre de jeunes américains, amené à vivre pendant deux semaines à leurs côtés, partageant leurs angoisses, leurs peurs et leurs doutes, et aussi leur quotidien, une expérience qu’il jugera « bouleversante », et bien qu’il ne leur ait pas apporté «  un lot de jolies filles et des chansons comme Bob HOPE » il jugera utile d’avoir pu converser avec un grand nombre de ces garçons «  perdus dans une guerre qu’ils ne comprennent pas toujours » et mettra un point d’honneur à appeler au téléphone dès son retour, grâce aux responsables de la Fox, toutes les familles de chacun des soldats ( environ 500 personnes !) qui lui auront confié leurs coordonnées …

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C’est d’ailleurs dans son comportement lors de ce voyage, qu’il renouvellera deux ans plus tard, que certaines des contradictions du personnage HESTON apparaissent clairement : Il n’est pas un homme politique, ni un propagandiste que l’on déplace comme un pion sur l’échiquier politique, juste un être humain qui ne se sent pas le droit de laisser tomber ses concitoyens, et son opinion personnelle sur le conflit, il préfèrera la garder pour lui et ne l’étalera pas dans les médias .


Retournant chez lui dans le confort de sa villa de Coldwater Canyon , il mettra beaucoup de temps à passer à autre chose, persuadé que ce conflit est bien plus complexe qu’on veut bien le dire dans la presse et à la télévision :


« Je suis concerné par la guerre du Vietnam comme n’importe qui d’autre, mais pas forcément pour en tirer les mêmes conclusions ; je n’ai pas trouvé de solution, et je n’y suis pas allé pour en trouver une, et d’ailleurs il n’y a aucune solution facile, pour ce qui est une question de morale, pas de domination impérialiste » 


En cette fin d’année 1966, après le triomphe de A MAN FOR ALL SEASONS au théâtre, HESTON se retrouve réélu à la présidence de la SAG ( SCREEN ACTORS GULD) position importante pour lui car elle lui permet de continuer à combattre pour les droits d’une profession qu’il juge par définition «  précaire, car l’emploi y est sans cesse en danger du fait des changements qui se produisent régulièrement dans cette industrie, et il est de mon devoir dans ma position d’aider au mieux tous ceux qui n’ont pas eu ma chance » ( Journals,1967)


Lui en effet a beaucoup de chance, notamment celle de voir arriver sur le pas de sa porte beaucoup de scripts que seule une minorité de «  happy few » comme lui a l’occasion de lire ou de refuser ; peu excité depuis quelques temps par ce qu’on lui propose, il va néanmoins accepter un rôle dans COUNTERPOINT , un projet qui surfe sur la vague des «  films de guerre à message » autour de la seconde guerre mondiale ; en fait, il va l’accepter surtout parce que CITRON insiste, et prétend que son rôle de chef d’orchestre est un «  oscar material », en gros une chance pour lui d’être nominé !

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Comment « Iceman » CITRON en est arrivé à penser qu’il y avait dans ce rôle le «  matériel » pour une nomination aux Oscars constitue à ce jour un mystère, car ce personnage central de «  COUNTERPOINT » (terme qui signifie dans le langage musical «  superposition de lignes mélodiques différentes) parait quand même bien ingrat et insuffisamment construit pour pouvoir prétendre à tant d’honneurs !

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En effet, ce Lionel EVANS que HESTON , toujours intéressé par les caractères excentriques, s’apprête à jouer, n’est pas très attirant sur le papier : mégalomane imbu de sa personne, égoïste et orgueilleux, essentiellement concerné par sa musique, il ne déborde pas de sensibilité ni de compassion envers ses prochains, menant son orchestre d’une main de fer et ne faisant aucune concession à qui que ce soit ; en l’occurrence, même pas à un général allemand mélomane qui, l’ayant capturé lui et ses musiciens lors de la bataille des Ardennes, lui demande de se produire pour lui en concert privé ! point de départ tout à fait amusant et quasi onirique vu le contexte guerrier, que HESTON trouve d’ailleurs «  intéressant, avec quelques lignes de dialogue provocantes »


Il va donc s’atteler à la tâche avec le professionnalisme qu’on lui connait, notamment pour passer un obstacle redoutable : il n’est pas musicien du tout, avoue «  chanter comme une casserole », et s’il reste mélomane et porté sur la musique classique, c’est autre chose de prendre la baguette et prétendre diriger 50 musiciens ! L’apparence, il la prend rapidement en charge car ça, il sait comment faire : à lui la tenue adéquate, le port de tête altier, le brushing à la KARAJAN, mais pour le reste, la crédibilité, il va s’apercevoir que c’est bien plus dur encore que de conduire un attelage de chars, et les leçons de Léo DAMIANI, chef d’orchestre à la MGM, vont lui être plus qu’utiles…
Maitrisant à peu près, du moins en apparence, quelques mesures de BEETHOVEN, de BRAHMS et même de WAGNER, il va finir par faire tout à fait illusion dans cette position de «  conductor » et les séquences du début et de la fin du film avec orchestre seront il est vrai parfaitement réussies.


Là où les choses vont se compliquer, ce que les critiques ne manqueront pas de souligner, c’est que ce personnage antipathique, de par l’imprécision des dialogues et aussi du scénario, n’est pas bien dessiné et finalement contradictoire ; comment ce EVANS, qui va passer la moitié du métrage à refuser tout compromis avec l’ennemi, peut-il faire volteface, et surtout pourquoi finit-il par s’intéresser à la survie de ses musiciens qu’il semble négliger la quasi-totalité du film ? Comment ce même personnage peut-il compatir à la détresse des membres de l’orchestre et en venir à presque se sacrifier pour eux, alors que son égo démesuré est sa principale préoccupation pendant une heure trente ?


Autant de trous scénaristiques dont HESTON n’est nullement responsable, et il faut bien reconnaitre que la prestance, la diction exemplaire et les mouvements de mâchoire ô combien volontaires et typiques de l’artiste quand il s’agit d’exprimer sa colère, font tout à fait mouche, et ce malgré les facilités d’écriture du duo LEE/OLIANSKY, dont le scénario fut, en plus, revu avant le tournage au grand dam du » metteur »Ralph NELSON !

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(Ralph Nelson)


Ce NELSON est en effet tout sauf un enfant de chœur dans le milieu du spectacle : ancien acteur, puis technicien et responsable de spectacles à BROADWAY, il a à son actif de nombreuses dramatiques pour la télévision, ce qui lui a permis de travailler avec HESTON à ses débuts ; de plus , il a mis en scène quelques bons films, dont REQUIEM FOR A HEAVYWEIGHT, remarquable film sur la boxe avec Anthony QUINN, le plaidoyer anti-raciste LILLIES OF THE FIELD avec Sid POITIER qui lui a valu un Oscar , et récemment l’intéressant western DUEL AT DIABLO, ou il a réussi l’exploit de rendre James GARNER expressif, c’est dire qu’il a du métier !


Et ce libéral de cœur qu’est NELSON, persuadé qu’il va réaliser un film «  anti-guerre » ou l’Art dans toute sa beauté se voit affronter la folie militaire pour finalement l’emporter ( du moins, c’est son idée) découvre consterné que l’ouvrage va tourner en fait autour d’un combat de coqs certes de haut niveau, mais très éloigné de la symbolique initiale…


Il va néanmoins accuser le coup,( «  je savais que j’aurais à combattre pour que ce film, à défaut d’être réussi, soit au moins regardable », dira t’il à son sujet) et se concentrer sur ce qu’il fait le mieux, c’est-à-dire pas les scènes d’action pour lesquelles il n’éprouve aucun intérêt, mais les nombreux moments d’affrontement entre HESTON – EVANS et Maximilian SCHELL – général SCHILLER .

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(Anton Diffrin)                                       (Maximilien Schell)


SCHELL , «  un acteur intéressant » dira HESTON, est encore tout auréolé de son Oscar du meilleur acteur pour JUDGMENT IN NUREMBERG ou il était excellent, mais ne se souhaite pas, comme son collègue Anton DIFFRING , éternel abonné aux rôles de nazis imbuvables, se retrouver dans le costume du méchant de service ; le film étant américain, il a de gros doutes sur la manière dont l’Allemand peut être présenté à l’écran ; il va donc accentuer le charme, la vivacité et la force de caractère de son personnage, n’en faisant pas un nazi mélomane de plus, mais un homme que la guerre dépasse et qui veut conserver encore un peu d’humanité, même si son orgueil reste très marqué ; composition habile, qui s’accorde bien avec celle qu’ HESTON va fignoler pour «  son chef d’orchestre » ; déterminé et visiblement parfaitement conscient de ce que SCHELL, rusé renard, a transformé dans son personnage initial, il va prendre grand plaisir à cette partie de «  ping-pong verbal » comme il le dira lui-même plus tard.

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Malgré la lourdeur de certains dialogues, ces deux-là vont donc s’entendre comme larrons en foire, à la fois sur l’écran et en dehors ; on peut même dire que l’intérêt principal de l’ouvrage réside dans leur confrontation, beaucoup plus que dans le triangle amoureux HESTON/NIELSEN/HAYES plaqué un peu laborieusement sur l’intrigue, sans doute pour donner un peu plus d’humanité au personnage d’EVANS.

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(le trio HESTON, HAYES, NIELSEN)
Avec le recul du temps, en comparant COUNTERPOINT à deux autres films de guerre de l’époque, le CASTLE KEEP ( UN CHATEAU EN ENFER) de Sidney POLLACK et le DIRTY DOZEN ( LES DOUZE SALOPARDS) de Robert ALDRICH, on constate que, du fait du manque de conviction de NELSON, COUNTERPOINT( affublé en France du grotesque titre «  LA SYMPHONIE DES HEROS !») ne possède ni l’étrangeté et le point de vue philosophique de l’un, ni la violence très rythmée et l’amertume cynique de l’autre.


Mais les trois films ayant des défauts et chacun ayant pas mal vieilli ce qui est compréhensible, il est un aspect ou COUNTERPOINT l’emporte sans discussion, c’est dans la qualité de l’interprétation, car on a là deux comédiens au sommet de leur art, certes un brin cabotins, mais qui arrivent, par leur seul plaisir de jouer, à nous faire avaler toutes les invraisemblances et incohérences du scénario, et ce n’est pas rien !

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Tourné assez rapidement entre novembre 66 et janvier 67, le film ne sera pas un grand succès commercial et sera plus ou moins snobé par la critique. Mais il aura eu le mérite de faire reprendre le chemin des studios à l’artiste, qui aura donc connu une année en demi-teinte, marquée par l’expérience du Vietnam et le décès de son père, une année qui l’aura vu grandir, sans diminuer sa soif d’aventures .


Et c’est tant mieux pour lui , car une certaine planète l’attend…


Pour France.
Joyeux anniversaire, et affectueuses pensées.

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Commentaires

  • waouh..maître Renaud..
    merci..
    c'est brillantissime...
    tout lu d'une traite....
    magnifique cadeau d'anniversaire France (qui le mérite)...
    en même temps cadeau pour nous...
    j'apprécie tellement....

  • Merci ma Douce Sylvia pour ce beau commentaire qui ira droit au coeur de Renaud. Gros bisous.

  • MERCI chère Sylvia pour ton comment auquel je m'excuse de répondre un peu tard; c'est agréable de voir que même mes amies hestoniennes qui en savent déja beaucoup en apprennent peut-être un peu plus avec mes modestes contributions, donc c'est super pour moi et çà m'encourage aussi à en faire d'autres, pour les éditer éventuellement un jour, why not!
    grosses bises

  • Merci pour cette analyse Renaud. J'aime ce film qui dégage une atmosphère angoissante car on sait qelles genre d'horreurs ont été commises pendant cette période. Chuck est superbe en tant que chef d'orchestre, prestance, attitude, intransigeance, toutes les "qualités " sont là.
    Herman Citron a toujours soutenu Charlton. Il lui en a voulait quand, après Ben Hur, Chuck a préféré faire "Thé Tumbler" au théâtre avec Laurence Olivier plutôt qu'un film avec Maryline Monroe.

  • Merci Astride pour ton commentaire. J'apprécie toujours tes retours, car en plus, tu as en général, une petite anecdote supplémentaire à mentionner et c'est instructif. C'est fou tout ce que l'on peut apprendre sur Chuck même après tant d'années. On n'en a jamais fait le tour complet. Belle journée à toi et gros bisous.

  • HELLO ASTRIDA !MERCI POUR TON COMMENTAIRE encourageant, c'est très plaisant d'écrire pour des gens qui ont la même passion artistique; juste une petite remarque cependant concernant CITRON qu'on aurait tort de diaboliser car il ne faisait que son métier, mais il faut admettre qu'il fut plutôt le " monsieur sécurité" de l'Artiste, et que s'il l'avait écouté, il n'y aurait pas eu de AGONY AND ECSTASY, DUNDEE, WAR LORD ANTONY ou même JULIUS CAESAR, mais beaucoup plus de MIDWAY et de EARTHQUAKE, on peut donc être heureux que Chuck s'en soit souvent tenu à ses convIctions premières! bises

  • Merci Christian pour votre commentaire. Il faut dire que nous avons un excellent chroniqueur. Cordialement.

  • Merci France, Merci Renaud ! J'ai lu l'article, j'ai beaucoup apprécié! Les deux acteurs sont très bons.

  • Merci Eric. Il est toujours agréable de lire les commentaires des fans de Chuck. De plus, Renaud est un excellent chroniqueur. Nul doute, qu'il nous prépare d'autres "grains de sel" dont il a le secret. Cordialement.

  • En cette date historique pour l 'Amérique, je souhaite écrire un grand merci à Renaud pour ses articles ô combien intéressants, documentés et dont on sent la sincérité.....
    Son style, ses ressentis leur donnent une vraie valeur...
    Ses articles, de plus nous font mieux connaître la période de l'âge d 'or de Hollywood...

    Ses articles sont des mines de connaissance sur un acteur particulièrement aimé du blog de "France...
    Grâce à eux deux, que de choses ai je appris de ce grand et talentueux acteur qu' est Charlton Heston...

    Je croyais le connaître, sous prétexte de ma passion pour lui !!!

    Eh bien ! Il n 'en était rien !
    Je m' apercois que je n 'ai pas vu tous ses films et j' en découvre grâce à France et aux brillants textes de Renaud...

    Happy thanksgiving for all friends !!!
    Bises et compliments cher Renaud.

  • merci Christiane pour ton commentaire, c'est toujours un plaisir de voir que ce grain procure de la satisfaction à mes amies et amis! J'apprécie assez en ce moment de m'éloigner un peu de la légende de ce personnage connu surtout pour quelques films phare, pour essayer d'aller un peu plus loin et découvrir des pans entiers de sa vie et de sa carrière; là, j'ai pris un peu de sa vie et de sa carrière disons! bises!

  • Un grand merci à ous les deux, j ai appris beaucoup en vous lisant
    Ce qui m a le plus touchée, ce n est pas l acteur, mais l homme
    Il était très facile à l époque de s insurgercontre la guerre du Vietnam !
    Lui a fait le choix de partir soutenir les soldats de son pays, sans jugement, avec son cœur de patriote, bravo pour ça
    J aprecie l homme et pour moi c est important, car j ai souvent du mal à dissocier l acteur et l homme
    Je suis comme ça, j ai sûrement tort, mais C est ainsi
    Bonne continuation

  • Magnifique grain de sel, une analyse très fine vient d'être faites par Renaud Vallon sur cette période assez importante dans la vie de l'acteur. Juste il me semble que Henry Fonda en tant que républicain et ami proche de John Wayne était contrairement à Jane plutôt pour la guerre du Vietnam enfin du moins il ne s'était pas opposé au conflit loin de là, il s'était rendu comme Chuck lui aussi au Vietnam. parcontre sa fille elle, est connu pour ses prises de positions sur cette guerre....

  • hello Clarisse thanks for your comment! concernant FONDA, en fait, il était ami de STEWART, très grand réactionnaire, plutôt que de WAYNE qu'il respectait mais ça s'arrétait là; FONDA disait s'entendre bien avec STEWART mais refusait absolument de parler politique avec lui car jamais d'accord avec lui sur quoi que ce soit, donc c'était en fait un libéral ( mais pas communiste) et il a toujours défendu ses enfants"gauchistes" contre toute personne qui s'en prenait à eux, et il y en eut beaucoup, FONDA disait que NIXON était " un dangereux manipulateur" donc tu vois ses convictions étaient plutôt à gauche ( si on peut parler vraiment de gauche aux USA))
    heureuse continuation à toi!

  • je viens de decouvrir ce super blog dedié a Charlton Heston il est superbe tant pour les images que dans le details des ecrits.
    Bravo il merite bien ca notre" Chuck"
    Continuez comme ca
    Stephane

  • Merci Stéphane. Vous savez, j'apprécie les commentaires qui sont laissés ici. Cela me touche beaucoup et je me dis que je n'ai pas passé tant d'années pour rien. Le travail est prenant mais tellement passionnant. Chuck a eu une vie si riche, avec ses hauts et ses bas, comme pour tout le monde. Cet homme si généreux mérite tous ces hommages que nous lui rendons.
    J'espère que depuis son Paradis, il voit et apprécie ce que nous faisons pour lui.
    Ce blog n'est pas un simple blog d'une admiratrice qui chanterait ses louanges. Non, c'est le travail d'une admiratrice depuis 1953 (j'avais 16 ans) et je lui suis restée fidèle indéfectiblement, jusqu'à maintenant. J'ai commencé ce blog en 2015 et pour l'enrichir, j'ai de bons amis(ies) qui écrivent également et une jeune étudiante en cinéma qui m'apporte des documents que je traduis et publie. Ainsi, nous, pauvres francophones qui ne trouvons pas de livres traduits en notre langue, nous parvenons quand-même à connaître ce grand Homme.
    Cordialement.

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