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26 - "Charlton Heston une biographie " de Michael Munn - (traduction par Adrien P.)

 

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Un Succès singé

Souvent, rien ne soulage plus la perte d'un être cher que le dur labeur, et Charlton avait la chance d'avoir un film à faire pour se ressaisir. C'était La Symphonie des héros1, un drame de guerre dans lequel il incarne un chef d'orchestre en tournée avec son orchestre dans une Europe déchirée par la guerre. Quand l'orchestre est capturé par les Allemands, Heston se retrouve à mener une bataille d'esprit avec leur ravisseur brillamment joué par Maximilian Schell.

Charlton a été formé à diriger un orchestre par Léo Damiani pendant deux mois, et Heston dit que ce qui l'intéressait dans ce film était précisément le défi de devoir apprendre à être chef d'orchestre :

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(Leo Damiani)

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«Mon goût a toujours penché pour la musique, mais comme on l'apprend rapidement, diriger un enregistrement de Beethoven à une heure du matin chez soi, n'est pas pareil… ce n'est pas comme ça qu'ils font.

Le fait que je sois musicalement illettré rendit la tâche compliquée. Un chef d'orchestre doit connaître la partition par cœur, et on ne peut pas apprendre une partition symphonique sans être vraiment capable de lire les notes. Heureusement, il restait du temps avant le début du tournage et nous avons réussi à trouver une solution à chacun de ces problèmes.

Je dirai sincèrement qu'apprendre à faire semblant d'être chef d'orchestre fut la préparation la plus difficile que j'aie jamais faite pour un film.»

 

Il sortait de chaque session d'entraînement couvert de sueur, mais il apprit ainsi à diriger la cinquième symphonie de Beethoven (ou du moins une partie), Le Lac des cygnes et un peu de Brahms.

Début 1967, après avoir fini La Symphonie des héros, il fut convoqué à Washington où le président L. B Johnson le nomma personnellement au National Council of the Arts. C'était une responsabilité supplémentaire qu'il promit d'endosser du mieux qu'il pouvait bien qu'il portait déjà le poids de la présidence de la Screen Actors Guild et était lourdement impliqué à ce moment-là pour bloquer le plan proposé d'amener des touristes sur les plateaux en plein tournage.

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Avec tant de choses se passant en même temps, il est surprenant qu'il ait trouvé le temps de jouer, mais il avait les yeux rivés sur un petit western pas comme les autres, Will Penny, le solitaire2. Il explique :

«Le script me fut apporté par Walter Seltzer, je le lus et j'eus envie de le faire aussitôt. J'ai supposé que l'homme qui l'avait écrit, Tom Gries, était un historien ou une figure éminente de l'histoire de l'Ouest, mais il s'avéra être un auteur amateur qui n'avait jamais écrit de western. J'ai dit à Walter que le projet pourrait intéresser Wyler ou Georges Stevens, mais il me dit qu'il y avait un os. L'auteur voulait réaliser le film lui-même.

Je lui ai demandé ce qu'il avait réalisé auparavant : rien du tout, dit Walter. Le script était cependant tellement bon et j'avais tellement envie de le faire que nous avons fini par céder

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Lydia face à Chuck dans "WILL PENNY LE SOLITAIRE"

C'est le nom d'Heston qui convainquit Paramount de soutenir le film, et le tournage commença à Bishop, en Californie. Lydia offrit ses services juste pour une journée dans un petit rôle tandis que le rôle féminin principal revint à Joan Hackett dont le talent et le professionnalisme ravirent Heston. Malheureusement, Joan Hackett est maintenant partie, sans avoir exploité tout son potentiel d'actrice de marque.

Donald Pleasence jouait le méchant au cœur noir du film et sembla remarquer que beaucoup de ses scènes furent coupées par déférence pour Charlton Heston, mais il a une histoire amusante à raconter :

«Je jouais un homme sauvage, un fou qui tirait sur tout le monde, avait une maîtresse et torturait Charlton Heston. À la fin, Heston m'abat avec un fusil à canon scié, me faisant valdinguer plusieurs mètres en l'air. Après que nous avons fait cette scène, Heston me dit : « ça t'apprendra à t'en prendre au personnage principal. »

Ce qui attira vraiment Heston dans ce film, hormis la qualité du script, était son authenticité. Il dit :  

«Will Penny, le solitaire est le contraire de L'Homme des vallées perdues3 en terme de protagoniste, mais son environnement avait le même réalisme. Penny n'est pas un mythique héros de western avec une peau de daim dorée, un chapeau couleur fauve, plusieurs pistolets et un cheval alezan bien pouponné.

Je porte un chapeau trentenaire déchiré, une moustache en guidon de vélo et des jambières en cuir que j'avais volées d'un précédent film et que j'avais gardées au fond du placard. Je ne chevauche pas un cheval bien bichonné mais un qu'on laissa volontairement dans un enclos en extérieur pour qu'il ait un pelage d'hiver.

Sur place, où tout est nécessairement plus éloigné comme l'assistante du réalisateur, la perche du micro  et le cameraman, on est dans un environnement complètement immersif, et il est plus simple de remplir une des missions de l'acteur qui est de se persuader que les circonstances de l'histoire donnée sont réelles. Je pouvais bien mieux le faire en chevauchant dans la poussière provoquée par un millier de têtes de bétail dans l'Orange River Valley où nous tournèrent Will Penny le solitaire, que je ne l'aurais pu sur les plateaux totalement « réalistes » que l'on construisait dans les studios d'enregistrement.»  

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Donald Pleasence, Anthony Zerbe, Bruce Dern. 

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(Lee Majors) 

Will Penny, le solitaire, l'histoire d'un cow-boy vieillissant qui pense être trop vieux pour changer même par amour, reste un des chouchous d'Heston. Il me dit également que c'était l'un des deux seuls films dont il se souvienne (Khartoum étant le deuxième) pour lequel le script fut à peine modifié.

C'est en faisant Will Penny, le solitaire que Charlton, se laissant convaincre par son camarade à l'affiche Bruce Dern, se mit à la course pour rester en forme. Il détesta ce coureur-professionnel-devenu-acteur depuis lors, dit-il en plaisantant, mais depuis, courir est devenu une habitude quotidienne.

Comme cela arriva si souvent aux projets qui lui tenaient à cœur, le film fut un échec malgré les critiques positives. Heston blâme les distributeurs qui ont soudain projeté le film à l'inauguration d'un théâtre à Londres, sur un écran installé à la hâte. Personne ne savait que c'était là, et Paramount décida finalement de l'intégrer dans une double séance avec un film de Tarzan pour enfants qui n'étaient pas le public ciblé par ce film.

Heston n'avait plus eu de succès inconditionnel depuis Le Cid, et il désespérait d'en trouver un. Il travailla en réalité en silence en arrière-plan d'un film qui sera en fin de compte exactement ce qu'il cherchait.

« Je veux trouver quelque chose comme King-Kong, » dit le producteur Arthur P. Jacobs. En fait, il demandait à tous les agents littéraires du coin s'ils avaient quelque chose pour lui. Un agent français l'appela alors et lui dit : « j'ai quelque chose pour toi qui est tellement bizarre que je ne pense pas que tu puisses le faire. » Il continua en racontant le récit du roman La Planète des singes de Pierre Boulle, une histoire où les singes sont les maîtres et les hommes sont les bêtes.

Jacobs était extasié devant l'idée. « je l'achèterai, il me le faut, » cria-t-il.

« je pense que tu es fou, mais d'accord, » lui dit l'agent.

Jacobs passa les trois années et demi suivantes à tenter de convaincre un studio de le faire en montrant des croquis des singes qu'il avait commandés, mais chaque studio disait « pas possible ». « j'ai ensuite demandé à Rod Sterling de rédiger le script, » explique Jacobs, « et je suis retourné voir tout le monde : refus catégoriques. Je me suis alors dit que peut-être que si j'avais un acteur… je suis allé vers Heston qui accepta dans l'heure. »

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Jacobs avait trouvé de l'or, car comme l'expliqua Heston, « j'étais fasciné par l'idée vu son évident potentiel commercial. J'ai donc dit à Arthur ce que je dis rarement pour un projet qui n'est pas encore bien financé, que j'étais prêt à le faire. »

Charlton suggéra que Frank Schaffner serait le réalisateur idéal et Jacobs réussit à le convaincre lui aussi. Il retourna alors auprès des studios. Chez Fox, l'attention de Richard Zanuck fut attirée, mais il dit : « c'est très bien tout ça, mais qu'est-ce qu'on fait si les gens rient à cause des costumes ? Jacobs convainquit Zanuck de les laisser filmer une tentative avec Heston et Edward G. Robinson dans le rôle du singe Zaius. Le test montra que Jacobs avait raison et que les singes n'étaient pas risibles, et Fox leur donna le feu vert bien que le tournage ne commença qu'un an après le test, à Page, en Arizona.

Twentieth Century-Fox est l'un des studios préférés d'Heston bien qu'il n'y ait travaillé qu'en de rares occasions. Jugeant comment le studio géra les Singes, il dit, « j'aime la façon qu'ils ont de travailler chez Fox. » il continue :

«Je pense que Richard Zanuck mérite une grande part de crédit pour le fait que Fox a financé le film car il examina attentivement le projet et les coûts énormes qu'il impliquait. Zanuck avait une grande confiance en Franklin Schaffner, tout comme moi, non seulement comme réalisateur plein de créativité, mais également comme un bon capitaine.

Frank et moi avons travaillé plusieurs fois ensemble et avons de bonnes relations. Je pense que nous envisagions de la même manière le projet et tout sembla se mettre en place très efficacement. Les problèmes majeurs dans la création du film s'avérèrent surtout d'ordre technique. Les problèmes créatifs allaient sûrement se régler d'eux-mêmes.

Il y a peu d'histoires de science-fiction qui laissent la moindre place pour l'évolution du personnage. Les tentatives désespérées de Taylor pour communiquer quand il est momentanément incapable de parler est un merveilleux défi pour un acteur. Je dois dire que ce fut l'un des rôles les plus physiquement douloureux que j'ai fait puisque j'étais battu à coup de bâton ou de pierres presque dans chaque scène, ou alors traîné avec une laisse autour du cou ou aspergé à la lance à eau quand je ne tombais pas d'une falaise.»  

Ce film inaugura également sa toute première scène nu. La nudité ne laisse pas indifférent Heston. Il dit :

«si on le fait seulement pour montrer un corps nu, je crois qu'on rate l'objectif. La nudité doit être utilisé avec grande sélectivité autant que de sensibilité, mais il y a parfois une remarque pertinente à faire à travers la nudité. Le genre d'idée que nous développons dans les Singes durant la scène dans la salle du trône où Taylor est dénudé pour montrer que ça n'a aucune importance pour les singes, pas plus que de retirer le collier d'un chien. Je défie quiconque de trouver un meilleur moyen de montrer ce que les singes ressentent envers les humains que de le voir dénudé et se tenir debout entièrement nu.

Il y a eu une étrange erreur de parcours dans le tournage de cette scène où les trois juges font le tableau « ne voient pas le mal, n'entendent pas le mal, ne disent rien de mal. » On peut justifier tous les autres clichés employés par les singes car leur culture est une imitation d'une autre, leur faisant logiquement employer les clichés langagiers, mais il n'y a aucun moyen de justifier ça : c'est faux.

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Quand nous tournions la scène, Frank dit : « ce serait terriblement drôle d'avoir une prise où ils le font. » On en a ri, et il ajouta « non, ça ferait tâche, je ne devrais pas faire ça. » Je dis : « pourquoi ne pas en faire une pour la forme, » et il répondit « très bien. » On l'a fait, on a ri, et tout le monde trouva cela merveilleux, mais il ne voulait pas le garder au montage.

Mais alors, sans savoir pourquoi, la prise finit dans le premier montage et tous les échelons du studio le virent et dirent, « non, ne change rien ! » ils eurent un premier pré-visionnage, et ce fut un énorme succès. Alors voilà.»

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Le film fut un succès immédiat, et Fox, certain qu'il n'y avait pas de meilleur affaire qu'une affaire de singes, se prépara pour une suite, ce qui terrifia Heston. Résistant à tout prix à tous les efforts pour qu'il y joue, il se concentra sur une pièce à la télévision, Elizabeth and Essex, à la fin de l'année 1967. Bien sûr, il incarnait Essex, aux côtés de Dame Judith Anderson en Elizabeth. Ce fut un prestigieux spectacle, réalisé par George Schaefer qui remporta un Emmy Award.

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Judith Anderson et Chuck dans ELIZABETH AND ESSEX

Pendant ce temps, Fox était inflexible en voulant répéter son succès et un script fut pondu pour Le Secret de la planète des singes.

Ce fut le premier film dans lequel Heston fut impliqué qu'il ne voulait vraiment pas faire.

Il explique :  

«Je me sentais en quelque sorte redevable envers Richard Zanuck. Le premier avait été un tel succès à la fois critique et commercial, et j'étais si reconnaissant du rôle et de la récompense matériel qu'il m'avait apportée. Ils vinrent me parler d'une suite aussitôt que l'écrasant succès devint indéniable. Je répondis : « vous savez, il n'y a pas de suite. Il n'y a qu'une seule histoire. Il peut y avoir d'autres péripéties parmi les singes, ça peut être un film divertissant, mais sur le plan créatif, on n'a rien qui ressemble là à un film. »

Maintenant, comme je l'ai dit à Zanuck, ce commentaire n'était nullement destiné à les critiquer. Un film qui engrange vingt-deux millions de dollars, qui a le potentiel de faire l'objet d'une ou plusieurs suites donne évidemment une responsabilité vis-à-vis des actionnaires et tous les autres membres de l'industrie du cinéma comme vous, qui gagnent de l'argent grâce aux profits du film.

C'est sûr que sur le plan de l'histoire, le premier est le seul à en avoir une. Néanmoins, je me sentais redevable envers Zanuck et lui dit que je serais heureux de le faire comme un service à un ami 

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LE SECRET DE LA PLANETE DES SINGES avec James FRANCISCUS et Charlton HESTON

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En acceptant de faire le film, il leur fit promettre de le tuer à la fin du film pour qu'il ne puisse absolument pas réapparaître dans une quelconque suite à venir. Ils acceptèrent et il leur donna même l'idée de faire exploser toute la planète, croyant probablement que cela mettrait fin à la série une bonne fois pour toute.

Fox était rusé, cependant. Ils réussirent quand même à faire encore trois suites et une série télévisée.  

Charlton Heston ne s'était plus autant amusé d'un gros titre sensationnaliste depuis qu'un torchon italien criait fort « Les Poux de Michel-Ange. » Cette fois, c'était un magazine people américain qui titrait avec une intensité choquante « Charlton Heston : la scène d'amour NUE qui est allée  trop loin ! » Non : pas l'homme qui a peint la chapelle Sixtine, suppliait ingénument le magazine. Pas le président de la Screen Actors Guild. Pas Charlton Heston !

Ils ont suggéré que ce devait être Kirk Douglas. Non, ils démentirent eux-mêmes leur propre révélation choquante. C'était vraiment Chuck Heston. Wow, quel scandale !

La scène était pour un film sur un footballeur vieillissant, Number One, dans lequel Heston partageait le lit avec l'actrice Jessica Walter. C'était en tout bien tout honneur : elle jouait sa femme. Évidemment, quelqu'un parmi le département communication, certain que personne ne trouverait un film sur le football américain aussi sensationnel qu'un film dans lequel Heston a une scène au lit, couvrit les bureaux de la presse à scandale des photos les plus langoureuses d'Heston et madame Walter, puis les invita à rencontrer les deux vedettes dans les studios.

Heston obtempéra scrupuleusement, acceptant de parler de sa scène de nu. À la grande déception des journalistes, il dit : « ce ne sont pas vraiment des scènes nues. Nous étions habillés. Là, je vais vous montrer. » Il montra une photo de lui et Jessica allongé dans un étreinte passionnée. « vous voyez, rien qui ressemble à une poitrine dénudée. Ce sont des scènes extrêmement sensuelles, mais c'est le visage de Jessica, pas la nudité, qui donne cet effet. »

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NUMBER ONE (photo Cinémonde 1969)

L'affaire une fois éclaircie, la presse people essaya encore de trouver quelque chose à se mettre sous la dent avec la rumeur qui courait selon laquelle Charlton Heston était vraiment nu. Ils ne semblaient clairement pas intéressés par le fait de faire savoir à leur lectorat ce qui avait vraiment décidé Heston à faire Number One.

Cela arriva en 1963 tandis qu'Heston lisait un article sur la vie d'un quarterback. Un film commença à prendre forme dans sa tête. Avec le soutien et l'intérêt de Walter Selzter, il contacta Richard Zanuck qui accepta de payer pour qu'un synopsis soit rédigé. Charlton et Walter étaient contents depuis qu'ils avaient commencé avec Le Seigneur de la guerre à utiliser leur propre argent dans la rédaction de scripts. Mais quand le père de Dick, Darryl F. Zanuck, toujours actif chez Fox, a vu le synopsis, il le rejeta aussitôt. United Artists reprit finalement le projet en promettant à Heston une part des revenus mais pas d'avance financière, donc si le film était un échec, il était possible qu'il n'en tire aucun profit. Ce n'est que vers fin 1968 que le tournage commença enfin sous la direction de Tom Gries.

Pour se préparer pour son rôle de quaterback, Heston passa des semaines à s'entraîner avec les entraîneurs de l'USC Craig Fertic et Marx Goux. Il se blessa le dos, eut de terribles crampes aux jambes, se froissa un muscle de l'abdomen et, durant le vrai tournage, s'est fêlé une côte quand un footballeur de 100 kilos le chargea. Tandis qu'il était allongé à se tordre de douleur, le footballeur se pencha sur lui et lui dit, « bienvenue dans la ligue national de football américain ! » drogué de médicaments et les côtes bandées de près, Heston retourna sur le plateau de tournage le lendemain pour tourner un match de football.

Personne parmi les journalistes ne s'intéressait cependant à cela, pas plus que le public allant au cinéma. Le film fut un échec en Amérique, et fut à peine regardé ailleurs dans le monde. Et la scène d'amour ? Coupée au montage !

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1Counterpoint

2Will Penny

3Shane

Commentaires

  • mais quel bonheur...
    toutes ces anecdotes me font à la fois sourire et pleurer...m' émeuvent et m'emerveillent...
    merci....
    je me régale....

  • Etrange les réactions du public ! Personnellement je préfère Will Penny à la Planète des singes. Je n'ai jamais vu "Number One", mais je "sens" que j'aimerais beaucoup.

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