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MON COMMENTAIRE EST POUR ADRIEN par Maria Russo.

Chère Maria, je ne pense pas que tu m'en veuilles si je publie ton commentaire ici, bien que tu l'aies adressé spécialement à Adrien. 

Adrien ne m'en voudra pas non plus, j'en suis certaine.

Je vous remercie tous les deux pour votre compréhension, car je pense que ce commentaire mérite d'être lu par tous les hestoniens. 

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Il mio commento è rivolto a Adrien e alla sua ottima traduzione.

Bravo, davvero bravo e.. commovente almeno in questa prima parte. Ho spesso scritto sul blog che la personalità, le scelte, le contraddizioni e quel fondo di tristezza che si percepiva nelle sue interpretazioni sono una conseguenza reale dei suoi primi vent'anni di vita.

Era forse questa tristezza di fondo che Wyler ha cercato con grande abilità di portare alla luce in Ben Hur. Che non è un condottiero, nè un grande artista o una figura epica. Juda Ben Hur , nella versione che anche oggi possiamo percepire guardando il film, è un uomo comune che si trova a vivere eventi eccezionali in un momento storico eccezionale. non trascina dietro di sè la nazione ebraica, come Mosè, nè da la sua vita per l'indipendenza del suo paese, come Il Cid.

E', a guardare con attenzione il film di Wyler , un giovane ebreo che soffre del peso dei Romani sulla sua vita e sulla sua terra. Che prova, come è umano che sia, a vendicarsi di chi ha distrutto la sua vita, ma poichè , come dice a Messala, odia la violenza non si vendicherà armi alla mano, ma attraverso l'umiliazione dei suoi oppressori guidando una quadriga nel Circo di Antiochia.

Per ritornare poi ad essere uno come tanti, con le sue pene e la sua infelicità cercando di ricostruire una famiglia che gli era stata tolta. Juda Ben Hur non è un eroe epico. E' un uomo che resiste alle offese che la vita gli impone, agli alti e bassi e per questo lo sentiamo tanto vicino a noi. Si dice che alla fine dell'ultima ripresa Chuck non riuscì a frenare le lacrime. I motivi forse andavano aldilà del film, aldilà della tragedia del Cristo sulla via dolorosa, nel cui viso riconosce quello dell'unico uomo che gli venne incontro lungo la sua "Via dolorosa".

In questo blog si è parlato di molti dei film di Charlton Heston , ma sembra che "Ben Hur" non ha ancora avuto l'attenzione che merita da tutti noi. Eppure mezzo secolo dopo ancora gli spettatori frenano le lagrime guardando le ultime immagini di una famiglia che miracolosamente si ricompone. In fondo era il sogno di Chuck, non creare una famiglia qualsiasi, ma miracolosamente ricreare la sua "vera" famiglia

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Mon commentaire s'adresse à Adrien et son excellente traduction.

Bravo, vraiment bien et ... émouvant au moins dans cette première partie. J'ai souvent écrit sur le blog que la personnalité, les choix, les contradictions et le fond de tristesse que nous percevions dans ses interprétations sont une conséquence réelle de ses vingt premières années de vie.

C'était peut-être cette tristesse sous-jacente que Wyler cherchait avec beaucoup d'habileté à découvrir dans Ben Hur, qui n'est pas un leader, ni un grand artiste ou une figure épique. Judah Ben Hur, dans la version que nous pouvons encore voir aujourd'hui, est un homme ordinaire qui se trouve vivre des événements exceptionnels dans un moment historique exceptionnel. Il n'entraîne pas la nation juive derrière lui,  comme Moïse, ni  dans sa lutte pour l'indépendance de son pays, comme Le Cid.

En regardant attentivement le film de Wyler, il s'agit d'un jeune Juif qui souffre du poids des Romains sur sa vie et sur sa terre. Quelle épreuve, en tant qu'être humain, de se venger de ceux qui ont détruit sa vie, mais parce que, comme il le dit à Messala, il déteste la violence,  il ne prendra pas les armes de la vengeance, mais il agira par l'humiliation de ses oppresseurs en conduisant un quadrige dans le cirque d'Antioche.

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Puis revenir alors et vivre comme beaucoup, avec sa douleur et son malheur essayant de reconstruire une famille qui lui avait été enlevée. Judah Ben Hur n'est pas un héros épique. C'est un homme qui résiste aux offenses que la vie lui impose, les hauts et les bas, c'est pour cela que nous le sentons si près de nous. Il est dit qu'à la fin de la dernière prise, Chuck ne pouvait pas arrêter ses larmes. Les raisons sont peut-être allées au-delà du film, au-delà de la tragédie du Christ sur le douloureux chemin, dans le visage duquel il reconnaît le seul homme qui est venu à sa rencontre sur sa "Via Dolorosa".

Dans ce blog, nous avons parlé de nombreux films de Charlton Heston, mais il semble que "Ben Hur" n’ait pas encore reçu toute l’attention qu’il mérite de notre part. Pourtant, un demi-siècle plus tard, les spectateurs retiennent leurs larmes en regardant les dernières images d’une famille qui se recompose miraculeusement. Après tout, c'était le rêve de Chuck, non pas de créer une famille, mais de recréer miraculeusement sa "vraie" famille.

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Commentaires

  • "La grâce emprunte des chemins mystérieux" et ce sont précisément ces méandres que le film nous dévoile avec lenteur et hésitations, comme dans toute vie quelle que soit l'époque.
    Après la douleur et les larmes, la paix et la joie sont offertes :
    -Presqu'au moment de sa mort je l'ai entendu dire "Mon Père pardonne leur car ils ne savent pas ce qu'ils font".
    -Même à cet instant !?
    -Même à cet instant.
    -Et au son de sa voix tout esprit de haine m'a abandonné.

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