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CHARLTON HESTON EN FRANCE - Page 3

  • Une interview d'Anne Boulay : CHARLTON HESTON, IMMORTEL BEN HUR: «J'AI MAÎTRISÉ LE CHAR EN SIX SEMAINES».

    Je reproduis ici une interview de Chuck, par Anne Boulay du journal LIBERATION, à l'occasion de la venue de l'acteur au festival de Beauvais en 1997. 

    Nous n'y apprenons rien de plus que ce que nous savons déjà, nous les fervents hestoniens.

    Simplement une petite remarque de ma part, suite à la lecture d'un passage du livre de Michael Munn sur la façon dont Chuck maîtrisait ses interviews et ses réponses formatées depuis le début de sa célébrité. Chuck était tellement désireux de protéger sa vie privée, qu'il ne laissait aucune chance aux journalistes de pénétrer son jardin secret, il était passé "Maître" dans l'art d'être interviewé et c'est la raison pour laquelle, en dehors de ses réponses sur son métier, il pouvait a contrario, donner des interviews plus riches, plus documentées sur des sujets de société qui lui tenait à coeur. C'est ainsi qu'il nous a laissé de belles interviews sur le devenir de la planète, sur ses voyages à travers le monde dans des périodes mouvementées, entre autres. Je ne sais pas s'il choisissait les journalistes, mais certains d'entre eux devaient avoir assez de talent pour amener Charlton sur des sujets qui le passionnaient plus que de répondre à de banales questions répétitives dont les réponses étant archi-connues n'avaient plus grand intérêt pour le public. 

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    http://next.liberation.fr/culture/1997/03/22/charlton-heston-immortel-ben-hur-j-ai-maitrise-le-char-en-six-semaines_199186

    Par Anne BOULAY— 

    Parler avec Charlton Heston a quelque chose de très intimidant. A 73 ans, Ben Hur a toujours les yeux revolvers et s'exprime avec cette voix caverneuse (qui lui valut d'ailleurs le perfide surnom de «Moose», élan¹) et ce ton sentencieux qui évoquent immanquablement Moïse. Ce fils de meunier, adolescent maladivement timide, a contracté le virus du jeu au lycée et ne s'en est jamais lassé. Son premier vrai rôle de cinéma, il l'obtient en 1952 dans Sous le plus grand chapiteau du monde, de Cecil B. DeMille. Suivront, pour ne citer que les plus connus, les Dix Commandements (1956), la Soif du mal (1957), Ben Hur (1959), les 55 Jours de Pékin (1962), la Planète des singes (1967), Soleil vert (1972), mais aussi un gros nombre de films catastrophes, fantastiques, de westerns, de fresques épiques et autres films d'époque. Ancien conseiller culturel de Ronald Reagan puis du candidat républicain Bob Dole à la dernière présidentielle américaine, militant pour le port d'armes et contre le gangsta rap, Charlton Heston a marché avec Martin Luther King et défendu Sam Peckinpah ou Orson Welles quand ils étaient mal vus. C'est à cette haute figure (1,93 m), contrastée, du septième art que le Festival de cinéma de Beauvais ­qui se clôt dimanche­ rend hommage, en permettant de revoir certains des quelque 80 films que cet amoureux de Shakespeare a tournés en un demi-siècle de carrière.

    ¹  Je pense que la journaliste fait une erreur en prétendant que Charlton Heston était surnommé "Moose". Je n'ai trouvé aucun article à ce sujet. Elle doit confondre avec "Moses"  Moïse en anglais.

    AB : Commençons par vos débuts.

    CH : La chance a voulu que mes débuts coïncident avec ceux de la télévision en direct. J'avais 25 ans, et en l'espace de quatorze mois, l'acteur indépendant que j'étais, sans grande expérience et sans réputation, a pu interpréter à la télé les Hauts de Hurlevent, Jane Eyre, Jules César, des pièces de George Bernard Shaw" On était des gamins. Mais comme l'élite de Broadway et les studios méprisaient la télé et que ni les cinéastes de l'époque ni les acteurs comme Paul Newman, Kirk Douglas ou Burt Lancaster n'étaient autorisés à tourner pour le petit écran, il restait du boulot pour nous. Et puis la télé nous a apporté une certaine notoriété, nos visages étaient familiers. Surtout, ça nous a permis de faire un véritable apprentissage, d'autant que les pièces étaient tournées avec deux ou trois caméras, des plans alternés. De sorte que quand je me suis retrouvé sur un plateau de cinéma, je n'étais pas totalement en terra incognita.

    AB : Parmi tous les héros que vous avez interprétés, lequel serait votre préféré?

    CH : Je ne sais pas. Ma carrière n'est pas terminée. Reposez-moi la question tout à la fin.

    AB : Mais Ben Hur est le rôle qui vous a valu un oscar?

    CH : Ben Hur est un film merveilleux, mais les meilleurs rôles sont les rôles shakespeariens. J'en ai tenu plus que tous les autres acteurs américains. J'ai aussi interprété une quinzaine d'hommes plus complexes et intéressants que les autres, trois Présidents, trois saints dont Moïse, deux génies et un nombre incalculable de rois et de chevaliers. Pour en revenir à Ben Hur, il est certain que ce film a raflé un nombre de récompenses inégalé, rapporté des tonnes d'argent et continue d'ailleurs à m'en rapporter. Cela dit, Ben Hur n'est pas un héros, c'est une victime. Il survit. Mais c'est aussi un excellent conducteur de char.

    AB : C'est amusant de conduire un char?

    CH : C'est assez drôle. Et je savais que j'allais gagner la course. Mais il m'a quand même fallu six semaines pour maîtriser le char, c'est plus compliqué qu'une voiture automatique! Malheureusement, la possibilité de reprendre les rênes ne s'est jamais représentée.

    AB : Vous saviez que William Wyler était français?

    CH : Oui, il était né en Alsace" William Wyler était surtout le meilleur directeur d'acteurs avec lequel j'ai travaillé. Il donnait très peu d'indications, n'était pas tyrannique, n'élevait jamais la voix, mais n'était jamais satisfait. Pour Ben Hur, nous avons tourné huit mois et demi, parfois sept jours sur sept, et j'étais dans presque toutes les scènes. Il faisait de nombreuses prises. Par exemple il disait: «C'était un peu trop.» Ce à quoi je répondais: «Mais c'est toi qui m'as dit d'en faire un peu plus."

    - Bon, je n'aurais pas dû. OK, tournons la scène de la course.

    - Je ne suis pas fatigué, je peux la refaire.

    - Si je ne dis rien, c'est que ça va.»

    AB : Et Orson Welles?

    CH : C'est l'homme le plus talentueux que j'aie jamais connu, ce qui ne signifie pas que ce soit le meilleur cinéaste, acteur ou écrivain, ça, je ne le pense pas. C'est pourquoi j'ai fermement suggéré que ce soit lui qui réalise la Soif du mal, et je suis fier d'être responsable du dernier film américain qu'il ait tourné. Je pense, comme les Cahiers du cinéma, que la Soif du mal est le meilleur «série B» de l'histoire du cinéma, et qu'il est passé tout près du génie pur. Mais Orson était un peu feignant, et il détestait la technique après le montage, ce qui est un gros défaut. Il faut finir son travail. Michel Ange a fini le plafond de la chapelle Sixtine, lui" Que pensez-vous du remake de la Planète des singes qu'envisage Oliver Stone?

    La Planète des singes est un bon film, il a en quelque sorte inauguré le cycle des space operas. On ne peut pas refaire les fresques épiques comme Ben Hur ou les Dix Commandements, c'est beaucoup trop cher, mais ce film, oui. Je pense que c'est Arnold (Schwarzenegger, ndlr) qui va reprendre mon rôle et qu'il le fera très bien.

    AB : C'est d'ailleurs assez logique si l'on vous considère comme un précurseur des films d'action.

    En fait, je pense qu'il y a très peu de mes films qu'on puisse considérer comme des films d'action, et certainement pas la Planète des singes qui, contrairement aux véritables space operas, est basé sur une histoire et pas uniquement sur des effets spéciaux. En tout état de cause, je suis trop vieux pour refaire Taylor, et il est hors de question que je fasse un singe: je ne supporterais pas le maquillage. A la fin du tournage, à la première projection pour l'équipe, une très belle fille m'approche et me dit: «Comment ça va, Chuck?» Je lui réponds que je suis désolé, mais que je ne crois pas la connaître. C'était Kim Hunter, la vedette féminine, que je n'avais jamais vue sans ses poils de singe!

    CH : Vous paraissez extrêmement documenté sur vos personnages. Vous lisez beaucoup?

    J'ai une peur profonde de me retrouver quelque part sans rien à lire (il sort de sa poche un livre sur la guerre du Golfe). Comme j'ai joué des personnages historiques de premier ordre, le minimum était que j'en sache plus sur le personnage que n'importe qui d'autre. Pour Moïse, j'ai lu énormément, y compris Freud.

    AB : Des projets?

    Continuer à essayer. Peut-être que j'arriverai un jour à la perfection. J'ai eu beaucoup de chance, j'ai travaillé avec Laurence Olivier, John Gielgud, Vanessa Redgrave, certainement la meilleure actrice vivante, et des réalisateurs comme Orson Welles, William Wyler, George Stevens, Sam Penckinpah, Cecil B. DeMille, qui sont parmi les inventeurs du cinéma. J'aurais aimé travailler avec John Ford et David Lean, mais ils sont morts trop tôt. Je viens de finir un film de Kenneth Branagh, c'est un très bon. Je peux difficilement me plaindre .

    Anne BOULAY

  • A CANNES 4 JUILLET 1987 SUR LE CHICAGO USS SSN 721

    http://www.omnia.ie/index.php?navigation_function=3&europeana_query=Charlton+Heston

     

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    L'Acteur Charlton Heston arrive sur le  sous-marin d'attaque nucléaire CHICAGO USS (SSN 721) après avoir prononcé le discours principal pendant la mise en marche du bateau.

    Photos des Archives nationales  College Park - DN-ST-87-00140.jpeg

    L'acteur Charlton Heston prononce l'allocution principale lors de la mise en service du sous-marin d'attaque à propulsion nucléaire USS CHICAGO (SSN 721)
    IMAGE
    Archives nationales à College Park

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    Un officier explique les opérations du navire à l'acteur Charlton Heston sur le pont du croiseur de missiles guidés USS BELKNAP (CG-26). Le BELKNAP et d'autres navires de l'US Navy sont en visite à Cannes lors de la célébration du 4 juillet, organisée par l'Organisation des Services Unis (USO) à la salle du Festival de Cannes. Les événements du festival comprennent un défilé de véhicules de la Seconde Guerre mondiale, un concert pour les résidents et les visiteurs et un dîner de gala pour les invités spéciaux - Les Archives nationales des États-Unis (1987-07-04 & 1987-07-04)

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  • APRES "EL CID"... CHARLTON FAIT UN PETIT PERIPLE EN FRANCE ET ...

     

    ...EMBARQUE SUR LE QUEEN MARY LE 28 AVRIL 1961 A

    CHERBOURG.

     

    Je savais qu'il existait une photo de Charlton Heston prise à Cherbourg avant son embarquement sur le Queen Mary en 1961, mais malgré mes recherches locales, je n'ai jamais pu me la procurer. Aussi, je remercie Clarisse d'avoir eu assez de patience en cherchant sur le NET et trouver la photo de départ de Cherbourg et celle de l'arrivée à New York... 

    Merci à Jean Marie Lézec, photographe cherbourgeois, aujourd'hui décédé, de nous avoir laissé cette photo de notre grand Charlton Heston. 

    Je publie donc ici, la traduction du récit que Charlton Heston fait dans son JOURNAL, de son périple français avec Lydia et Fraser à la fin du tournage du CID en Espagne et leur traversée de la France en voiture jusqu'à Cherbourg... 

    Je crois pouvoir dire sans risque de me tromper, qu'il n'a pas du tout aimé le temps plutôt maussade qu'ils ont subi durant leur parcours en France !

    http://www.xn--gnalogie-en-cotentin-b2bb.fr/personnalites78.html

     

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    Nous pouvons remarquer que Charlton Heston porte l'épée qu'il avait dans le film "EL CID".

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    EXTRAITS DE "THE ACTOR'S LIFE" -JOURNALS 1956/1976 de Charlton HESTON 

    (1961)

     20 avril, Rome / Madrid / Burgos. J'ai quitté Rome après le déjeuner chez Nick Ray*** à l'Appia Antica. Il veut que je joue dans un film pour lui, puis coproduire, en codirigeant un autre, sur the Children's Crusade. Je dois regarder cela. Je suis arrivé à Madrid pour retrouver Lydia et mon fils  avec des sacs, prêts à monter dans la voiture, la surchargeant un peu. Le trajet en voiture jusqu'à Burgos n'était pas un gros problème, mais nous avons trouvé une foule qui attendait devant l'hôtel, alors nous sommes allés dans un autre, où une nuit tranquille était possible.

    ***Nicolas Ray.

     

    21 avril, Périgueux, France. Nous avons quitté l'Espagne à San Sebastian et avons traversé la frontière vers la France sous (bien sûr) une pluie battante, qui a persisté toute la journée. Biarritz avait l'aspect humide et désolé des stations balnéaires hors saison. Nous avons roulé un peu plus tard que prévu, mais nous avons été récompensés par un logement convenable dans un petit hôtel de Périgueux. Le livre que Nick Ray veut que je fasse, ROAD OF THE SNAIL, est amusant, mais ce n'est pas un rôle pour moi.

     

    24 avril, Loire. J'ai finalement entrepris la visite des châteaux de la Loire que Lydia attendait avec impatience depuis si longtemps. Même le temps a abandonné sa perversité gauloise pour la journée du moins. Temps nuageux par intermittence, mais pas une goutte de pluie. De toutes les grandes maisons que j'ai vues, Chenonceaux est le plus mémorable, dans le sens d'être habitable. Blois était surtout intéressant comme site de l'assassinat du duc de Guise, un incident particulièrement sanglant de l'histoire médiévale. Fray a été fasciné par l'histoire et bien sûr l'a racontée plus tard avec une précision parfaite.

     

    25 avril, Chartres. Nous sommes arrivés à Chartres dans un vent naissant, bouillonnant de nuages noirs, mais l'architecture gothique n'est pas dévaluée par le temps. Après Salisbury, c'est la cathédrale la plus émouvante que j'ai vue, la moins encombrée d'erreurs de goût ultérieures. La pluie a recommencé peu après lorsque nous avons pris la route d'Alençon, confirmant la réputation du temps français. "La Gare" est un hôtel simple et propre, mais mon goût pour la haute cuisine est sur le point d'être satisfait. Dieu, pour un steak sans sauce béarnaise ! 

     

    26 avril. Il pleuvait toujours, mais ça a duré jusqu'à ce que l'on voit les plages du débarquement. Nous nous sommes d'abord arrêtés à Bayeux et avons vu la Tapisserie célébrant la conquête normande. C'est accablant, surtout le jour où vous marchez à Omaha Beach. Les hommes d'armes postés par le duc William embarqués dans des bateaux pour l'Angleterre sur ces plages,  semblaient encore vivants à travers le temps, et proches de moi et des GI de Bradley jetés dans les eaux peu profondes il y a des années. Ils sont proches les uns des autres, sûrement ... peut-être qu'ils sont les mêmes hommes.

     

    27 avril, Cherbourg. Les préparatifs de navigation étaient gauloisement chaotiques. La navigation elle-même a  été retardée, mais nous avons finalement vu l'Europe s'éloigner et nous nous sommes détendus dans les joies sybaritiques du Queen Mary ... le plus grand hôtel flottant que je puisse imaginer.

     

    28 avril, à bord du Queen Mary. J'ai envoyé un message, avec un froid pressentiment, pour souhaiter bonne chance à Coop*** ⌊j'avais entendu dire qu'il était très malade⌋. Un entraînement supplémentaire n'a pas réussi à effacer de ma conscience inquiète,  la mortalité ou à justifier les habitudes alimentaires gloutonnes auxquelles je succombe inévitablement lorsque je suis en mer. Je dois aussi décider d'accepter ou non l'une des grosses offres qui se présentent ou d'attendre dans l'espoir de quelque chose de mieux.

    ***Gary Cooper (7 mai 1901 - 13 mai 1961) 

    2 mai, New York. Il est beaucoup plus satisfaisant de remonter et traverser le passage étroit vers le  port de New York à la lumière du jour. C'était tout ce dont je me souvenais quand nous sommes rentrés de Rome ... mais il faisait beaucoup plus chaud. La ville semblait d'une certaine manière accueillante, comme les remorqueurs qui nous poussaient entre les États-Unis et la Mauritanie. Après un débarquement retardé, évitant beaucoup de paperasserie, Forrest (Wood un autre vieil ami) Joe et Maggie nous attendaient patiemment. Nos énergies revitalisées par l'affection de nos amis, nous avons fait la fête dans la vie nocturne de Gotham***.

    ***Gotham City est un des surnoms de New York, dont l'initiative est attribuée à Washington Irving, auteur américain du XIX e siècle dans le périodique Salmagundi en 1807.

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    2 MAI 1961 : arrivée à New York avant de quitter le Queen Mary.

  • 41ème FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE...

    ... DANS LES PAS DE CHARLTON HESTON

    41ème FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE...

     

    Depuis longtemps j'en rêvais... cette année je l'ai fait ! 

    Je suis allée au FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE, ou du moins, ce qu'il en reste... Mais je m'égare !

    Revenons quelques années en arrière, 33 ans exactement. En septembre 1982, c'était la 8ème édition de ce célèbre festival dédié au cinéma américain. Je savais que mon acteur vénéré, Charlton Heston devait recevoir un hommage et que bien sûr, il serait présent. J'espérais pouvoir y aller, malheureusement ayant des problèmes de santé à l'époque,  je n'avais pas pu me déplacer pour peut-être espérer voir le grand acteur.

    Depuis, il a quitté ce monde mais il reste présent dans nos mémoires. Durant toutes ces années, le festival a perduré et je pense que quelques hommages lui ont probablement été rendus notamment pour ses films (mais je n'en suis pas certaine). Le dernier hommage était l'an dernier pour "LES DIX COMMANDEMENTS".

    Cette année, pas d'hommage à Chuck et ses films. Dommage, c'était pourtant les 50 ans de "LE SEIGNEUR DE LA GUERRE", "MAJOR DUNDEE", deux occasions manquées de lui rendre hommage une fois encore. 

    Hommage ou pas hommage à Chuck, nous sommes allées passer le weekend à Deauville les 12/13 septembre. 

    Grande déception ! c'était les deux dernières journées et il n'y avait aucune personnalité marquante, et rien à voir... Circulez...comme disait le comique Coluche.

    Qu'à cela ne tienne ! nous n'allions pas nous laisser abattre parce qu'il n'y avait rien de bien intéressant à voir sur le plan cinématographique! Faire le planton du matin au soir, aux abords du tapis rouge, trop peu pour nous.

    Evidemment, il y avait quelques projections encore dans la soirée, mais les titres des films ne nous ont pas motivées. Il n'empêche qu'heureusement, il y a les aficionados du cinéma indépendant qui étaient bien présents pour assister aux dernières projections.

    Depuis quelques années, Deauville a modifié la destination première de son festival, à l'origine dédié aux grands films et acteurs américains. Aujourd'hui, le festival est plus orienté vers le cinéma indépendant. C'est un choix ! Probablement que les organisateurs ont leurs raisons, mais nous avons eu vraiment la sensation qu'il perdait beaucoup en participation et renom. A mon avis, il est devenu "limite confidentiel".  Dommage ! tout fout le camp...

    Pour me consoler de ma déception, j'ai acheté le livre "40 Ans de Cinéma Américain". Une page est consacrée à Charlton qui nous apprend qu'une partie de sa famille écossaise "le clan Fraser" a ses origines en Normandie. Cela me réjouit, puisque je réside en Normandie.  Donc, Chuck avait un peu de sang français et normand qui plus est, dans ses veines.

    41ème FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE...

    41ème FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE... 

    (sur cette page de droite, Chuck est interviewé par l'homme de télévision Henri Chapier, à l'hôtel Royal de Deauville.)

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    Le soleil daignant enfin faire une timide apparition (pourtant lui seul peut encore se prévaloir du titre de "star"), nous décidons d'aller nous promener sur "Les Planches" et suivre le "WALK FAME" deauvillais.

    Que de noms célèbres, que de souvenirs. Très émouvant de voir le nom de tant de grandes actrices et grands acteurs américains défiler sous nos yeux. Pour la petite Histoire, il faut savoir qu'à Deauville, il est coutume de dédier une cabine en bordure de mer  à un grand acteur et cette cérémonie a lieu au cours de l'hommage qui est rendu à l'acteur qui baptisera cette cabine de son nom. 

    Notre pèlerinage nous a inévitablement menées jusqu'à la cabine Charlton Heston, inaugurée par Chuck himself, le 10 septembre 1982. Bien sûr, nous avons fait quelques photos pour garder ce souvenir en mémoire.

    41ème FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE...

    41ème FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE...

    41ème FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE...

    41ème FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE...

    41ème FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE...

    41ème FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE...

    En 1982, le festival s'est déroulé du 4 au 12 septembre. C'est l'année choisie pour rendre hommage à Charlton Heston et au film "Ben-Hur".

    41ème FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE...

    41ème FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE...

     

    Un commentaire que m'avait laissé Fraser sur sa page FB, au sujet de la photo ci-dessus.

    Thanks so much for the heads up! Love that photo of CH. Yes, I love Deauville too - went there with my film "Alaska" in 95.

    http://agamemnon.com/page/films/alaska/film_alaska.html

    Agamemnon Films, founded by Fraser C. Heston and Charlton Heston in 1981, has been producing quality...
    AGAMEMNON.COM
     
     

    41ème FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE...