Foreword
Planet of the apes turned out to be one of my most successful films, though it drifted around the studios for a couple of years like a stray dog looking for a home. Arthur Jacobs owned the property and spent his time peddling it around town, being laughed at by every studio he pitched it to : "Talking monkeys! Rocket ships! You outta your mind? Get out!".
Arthur, however, was convinced he had a wonderful film, if only someone would make it. I read the book, which didn't impress me very much... but the idea did. Franck Schaffner agreed, we told Arthur we'd like to do it, if he could get the several million it would require to film.
By this time we had a wonderful Rod Serling screenplay. more importantly, we had Dick Zanuck's interest. He was running Fox at the time. I'll put up fifty thousand to develop the makeups,' he said, "then we show it to the board. If nobody laughs, you've got a go film."
And so we did. We shot for several months through the summer, and I, half naked most of the time, was sprayed withe firehoses, caught in nets, and stoned (yes, even rubber, rocks hurt).
Apes was really the first of the Space Operas, all still popular. It's a very fine film, and I'm proud to be in it. It's amazing how many people still write me about it. I'd say that film has the best ending of any movie I've ever seen. Before word got around, audiences would stand stunned when I stood below the ruins of the Statue of Liberty screaming, "They finally, really did it! You maniacs! You blew it up! God damn you... God damn you all to hell!"
CHARLTON HESTON
Ecrit par Charlton Heston pour le livre "PLANET OF THE APES REVISITED" de Joe Russo et Larry Landsman avec Edward Gross.
Avant-propos
par Charlton Heston
Planète des singes s'est avérée être l'un de mes films les plus réussis, bien qu'il ait fait le tour des studios pendant quelques années comme un chien errant à la recherche d'un foyer. Arthur Jacobs en détenait les droits et passait son temps à le proposer en ville, se faisant ridiculiser par tous les studios à qui il le soumettait : "Des singes qui parlent ! Des fusées ! Vous avez perdu la tête ? Sortez !".
Arthur, cependant, était convaincu qu'il avait un film merveilleux, si seulement quelqu'un voulait le faire. J'ai lu le livre, qui ne m'a pas beaucoup impressionné... mais l'idée, oui. Franck Schaffner a accepté, nous avons dit à Arthur que nous aimerions le faire, s'il pouvait obtenir les quelques millions nécessaires au tournage.
À ce moment-là, nous avions un merveilleux scénario de Rod Serling. Plus important encore, nous avions l'intérêt de Dick Zanuck. Il dirigeait la Fox à l'époque. "Je vais mettre 50 000 dollars pour développer les maquillages", a-t-il dit, "puis on le montrera au Conseil d'administration. Si personne ne rit, on a un film qui marchera."
Et c'est ce que nous avons fait. Nous avons tourné pendant plusieurs mois tout au long de l'été, et moi, à moitié nu la plupart du temps, j'ai été aspergé par des lances à incendie, pris dans des filets et lapidé (oui, même le caoutchouc, les pierres me faisaient mal).
Planète des singes était vraiment le premier des Space Operas¹, tous encore populaires. C'est un très bon film, et je suis fier d'y avoir joué. C'est incroyable le nombre de personnes qui m'écrivent encore à son sujet. Je dirais que ce film a la meilleure fin de tous les films que j'ai vus. Avant que la nouvelle ne se répande, les spectateurs restaient bouche bée lorsque je me tenais sous les ruines de la Statue de la Liberté en criant : "Ils l'ont enfin, vraiment fait ! Bande de cinglés ! Vous l'avez fait exploser ! Que Dieu vous maudisse... Soyez tous maudits en enfer !"
CHARLTON HESTON
