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33 - "Charlton Heston une biographie " de Michael Munn - (traduction par Adrien P.)

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... SUITE

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«Ça se passe dans les Tetons, montagnes de Wind River et concerne le commerce de la fourrure qui y fleurit pendant une très courte période, à peine une génération. Ces trappeurs (les trappeurs libres, comme on les appelait) étaient sans doute les hommes les plus libres de tous les temps, mais cette liberté leur coûtait cher. Leur vie était rude et dangereuse, en permanence menacée par les éléments, les bêtes sauvages et les Indiens hostiles.

C'est l'histoire de deux de ces hommes, interprétés par Brian Keith et moi-même, et ça traite d'une partie de leur vie durant une année où le commerce de la fourrure commençait à péricliter. C'est vraiment une histoire de liberté.

C'est de loin le meilleur rôle que j'ai eu depuis Khartoum. »

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La Fureur sauvage fut tourné dans le Wyoming et dirigé par un réalisateur dont c'était le premier film, Richard Lang, fils de Fritz Lang. Charlton avait cinquante-six ans, mais été toujours fort et en bonne santé, ce qu'il fallait qu'il soit pour jouer ce film physiquement très exigeant. Il dit :

 

« J'avais une scène avec Steven Macht, qui joue mon ennemi, Aigle Lourd, à l'apogée du film. C'était un combat féroce, sauvage et nous étions tous les deux couverts de sang et juste épuisés. Nous avions tournés depuis sept heures du matin et c'était maintenant le soir et nous étions déterminés à finir cette séquence.

Il était sept heures passé, le soleil était bas, et j'étais allongé sur le dos dans la poussière. Steven était sur moi, du sang coulant de son torse et tombant goutte à goutte sur moi. Soudain, je l'ai regardé et lui ai dit : « tu sais, Steve, si nous étions des enfants en train de jouer aux cow-boys et aux Indiens, nos mères nous auraient déjà appelés pour le souper ! »

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Il ajoute avec ironie, « je veux dire, c'est un moyen ridicule de gagner sa vie ! » Fray était en permanence sur le plateau à travailler en étroite collaboration avec Richard Lang. Charlton semblait savoir que son fils regardait toutes les étapes avec un œil de réalisateur :

 

« C'est une chose curieuse, mais il a vraiment ce genre d'attitude. Il est très malin mais néanmoins sans expérience. Il a une relation remarquablement pleine de succès avec Richard Lang qui semble aimer avoir Fraser sur le plateau.

Il reste qu'il me semble toujours très jeune, même si j'imagine que les fils semblent toujours plus jeunes qu'ils ne le sont dans les yeux de leur père, mais à vingt-quatre ans il est jeune. Il est cependant très calme, simple, et a de bonnes compétences de capitanat en lui. Ce serait un bon gars à avoir près de soi quand la maison brûle ou que la voiture tombe en panne au milieu de nulle part. C'est pareil sur un plateau de tournage, et ça le servira bien un jour quand il décidera d'être réalisateur.

Fraser and Charlton discussing a scene from Mountain Men.

http://www.agamemnon.com/_pagesAbout/fraser.php

Je dois dire que je trouve en lui en tant qu'écrivain, des qualités que je trouve également en lui en tant que fils. Il est honnête, appliqué, plein de bonnes intentions et d'empathie. Je le respecte pour cela en tant qu'auteur et je l'aime en tant que fils.»

 

Faire le film n'a pas toujours été une partie de plaisir, ceci dit. Charlton m'a dit :

« L'un des problèmes de La Fureur sauvage est que Martin Ransohoff, qui m'avait promis qu'il laisserait Joe Canutt s'occuper des scènes d'action, n'a pas tenu parole et a laissé un réalisateur sans expérience issu de la télé s'en charger. Lang ne savait pas comment s'y prendre. La seule scène qu'ait dirigé Joe Canutt est celle des rapides qui était terrifiante. Ce serait indécent que je me vante de cette scène vu que je ne l'ai pas jouée moi-même. Joe Canutt l'a faite, mais il aurait dû gérer toutes les scènes d'action pour que Lang puisse se concentrer sur les acteurs. Malheureusement, ça ne s'est pas passé comme ça.

J'ai l'impression qu'il y a eu trop de dépenses dans ce film. C'était un très bon script, mais certains des meilleurs éléments ont été supprimés. »

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La Fureur sauvage n'a pas réussi à  être à la hauteur des attentes qu'avaient Heston junior et senior. « Tout cinéaste a un bébé qu'il voit détruit, » dit Charlton. « La Fureur sauvage a été le mien. »

Charlton marchait à grands pas autour du tombeau égyptien, ses fameux genoux épuisés par le voyage, sous un pantalon kaki . Derrière lui suivait Susannah York, les yeux exorbités en admirant d'anciennes reliques jusqu'à maintenant oubliées. La voix d'Heston était pleine d'émerveillement en parlant de sa grande découverte, le tombeau d'une princesse égyptienne.

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Sauf que ce n'était pas l’Égypte, c'était le studio Lee International de Londres, et Heston et Susannah York tournaient une scène de La Malédiction de la vallée des rois1. Je regardais, en retrait. Quelqu'un m'apprit que le conseiller technique sur le film, un petit homme qui n'arrêtait pas de s'agiter, pouvait vraiment lire les hiéroglyphes couvrant les murs du faux-tombeau à l'intérieur du studio.

Charlton finit sa scène et s'avança vers moi. C'était la troisième fois que je le rencontrais. Je l'avais vu auparavant pour la promotion de The Actor's Life, et avant cela pendant la tournée pour La Bataille de Midway. Il était bien plus à l'aise avec moi qu'auparavant et me conduisit à sa loge. Avant, j'avais été un journaliste parmi une succession d'intervieweurs, un journaliste qui n'avait plus que trente minutes d'interview. À ces différentes occasions, sa lassitude de devoir répondre à des centaines de questions (dont la plupart avaient déjà été posées) toute la journée était perceptible.

Or, cette fois, il était plein d'engouement pour son travail actuel, et enclin à en parler :

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« Je joue un archéologue anglais et on me demande de vieillir de 43 à 61 ans pour les besoins du rôle. Je suppose que je me suis taillé une petite réputation d'être le seul Américain qu'ils laissent jouer un Anglais ! Je dois dire que j'en suis bien content puisque cela me donne des opportunités pour des rôles que l'on ne m'offrirait pas, sinon. C'est également un rôle intéressant parce qu'il y a une période de dix-huit ans qui s'écoule, ce qui est très difficile à atteindre pour un acteur. Pour trente ou quarante ans, il suffit d'enfiler une perruque et une barbe blanche et on est bon, mais rajeunir de dix-huit ans est quelque peu délicat.

Ce matin, je joue la partie jeune. Il s'agit surtout de mettre un très joli maquillage autour des yeux et de foncer les cheveux grisonnants au niveau des tempes. Pour les parties où je dois être plus vieux, on a creusé les rides déjà présentes mais qui doivent être plus profondes. On a aussi assombri les orbites et mis beaucoup plus de gris dans les cheveux, et ça a l'air satisfaisant.

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Ça a été compliqué de venir juste après avoir terminé La Fureur sauvage (nous en avons un peu parlé ensemble la dernière fois qu'on s'est vu) et à peine six jours après avoir été plongé jusqu'au cou dans des rivières à castors, une barbe, de longs cheveux roux et des vêtements en cuir sale pour jouer un Américain des montagnes dans les années 1830, je me retrouvais en robe à l'université de Londres à donner un cours d'archéologie. C'était un long chemin à parcourir, bien plus long que celui entre les montagnes du Wyoming et Londres. Le voyage intérieur était le plus long, mais maintenant, j'y suis habitué.

Ils ont engagé un très bon réalisateur-acteur (qui est en vérité Gallois) appelé Hugh Thomas pour m'aider à travailler mon accent britannique.

Même pendant le tournage dans le Wyoming, ma femme Lydia m'a dit : « ne devrais-tu pas travailler ton accent britannique ? » Si j'avais dû commencer à travailler mon accent avec un magnétophone aussitôt rentré à la maison encore habillé de peau de daim, je me serais effondré. J'avais un accent différent pour La Fureur sauvage et en essayer un nouveau pendant le tournage aurait gâché les deux films. »

 

Quand Heston est détendu comme ça, il n'est pas difficile d'obtenir de longues réponses intéressantes (voire même des affirmations) de lui. Il me raconta combien il était impressionné par Mike Newell, le réalisateur du film, surtout étant donné que c'était son premier film. Sachant toute l'autorité qu'il a sur et en dehors du plateau de tournage, je lui ai demandé s'il cherchait à être dirigé, surtout par un petit nouveau comme Mike Newell. Il dit :

 

« Oh, il faut vouloir être dirigé, même sur la scène qui est la patrie de l'acteur. Je n'ai jamais entendu un acteur dire qu'il n'aimait pas être dirigé. S'il y en a un qui le dit, il est complètement cinglé. On ne peut pas se diriger soi-même.

Être acteur n'est que de la poudre aux yeux, de toute façon, bien sûr. C'est le moins significatif de tous les arts parce qu'il n'a aucune existence matérielle. On ne peut pas prendre une simple bande de film à part et dire qu'elle est merveilleuse. Il faut la faire tourner parce qu'elle n'existe que dans le temps. On ne peut pas la modifier du tout. Avec un livre, une pièce ou une statue, il y a un objet concret. On peut le modifier. On ne peut pas en dire autant d'une performance d'acteur. On ne peut pas avoir la moindre certitude et on ne peut donc qu'essayer… tout à tâtons. C'est comme essayer d'assembler un objet les yeux fermés. Ce n'est qu'un enchaînement de tentatives et d'échecs, et on ne peut pas l'examiner de trop près au risque que rien ne fonctionne. Pour toutes ces raisons, on a désespérément besoin de quelqu'un pour dire que c'était bien, que ça ne l'était pas, ou qu'on pourrait faire autrement. On a besoin d'avoir le sentiment qu'on peut essayer tout ce que l'on veut, et laisser quelqu'un donner forme et presser la performance, recommencer et ainsi de suite.

À chaque fois que je joue quelqu'un, qu'importe qu'il ait existé ou non, j'aime d'abord trouver à quoi il ressemblait, les vêtements qu'il porte, sa voix, sa façon de marcher. Je ne peux pas trouver l'intérieur d'un personnage si je n'en connais pas l'extérieur. D'autres acteurs m'ont dit « je dois d'abord trouver l'intérieur » ce qui m'a l'air plausible. Ça m'aide cependant à trouver sa personnalité si j'ai des éléments auxquels me rattacher, comme le genre d'uniforme militaire qu'il porte, le genre de bottes. Ces bottes sont en vérité très vieilles. Ce sont mes bottes de tir. Elles ont au moins dix-huit ans, et je les porte parce qu'elles sont très confortables et quand on se rend en Égypte, il y a des rochers à escalader, et je les ai aussi choisies parce qu'elles passent bien avec le rôle. J'ai regardé beaucoup de photos d'archéologues et étudié les vêtements qu'ils portaient. Quand mon choix s'est porté sur ces bottes, ça m'a donné quelque chose sur quoi me baser, et je porterai les mêmes bottes quand il retournera dans le désert en homme  plus âgé, mais je ne porterai plus de short parce qu'il est censé avoir soixante-et-un ans. »

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Le film en lui-même suivait le scénario traditionnel de ces vieux films de momie. La princesse qu'ils avaient découverte se réincarne en fille d'Heston, jouée par Stephanie Zimbalist, la fille d'Efrem Zimbalist Junior et vedette de la télévision dans Les Enquêtes de Remington Steele2.

Toute l'équipe et tous les techniciens tenaient évidemment Heston en grande estime, et la jeune Stephanie était vraiment en adoration devant lui.

 

« J'adore travailler avec Heston. Il va être impeccable dans ce film. Je me souviens quand j'avais douze ans, j'ai vu Ben-Hur, c'est l'un des deux meilleurs films que j'ai jamais vu, et j'ai eu le gros béguin pour Charlton Heston.

Il joue un personnage dans celui-là, pas comme un rôle masculin principal dont il a l'habitude. Il est très audacieux, il n'a pas peur d'être trop gros, et je l'admire pour cela. C'est aussi un homme gentil. Tous les bons acteurs ne sont pas nécessairement gentils.

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J'en apprends beaucoup rien qu'en l'observant, tout comme en écoutant les questions qu'il pose qui ne me seraient jamais venues à l'esprit, comme où est le bas du cadre parce qu'il a une lampe-torche et que c'est sous le cadre, personne ne la verra. De petites choses aussi simples ne me seraient jamais venues à l'esprit. Bien sûr, il est dans le métier depuis bien plus longtemps que moi. »

 

J'ai fait une autre visite au studio une semaine plus tard  et j'ai trouvé Heston jouant le personnage plus âgé. Tout le maquillage dont il avait parlé était là et il était en quelque sorte voûté par l'âge, lui donnant un air un peu fatigué très efficace. Il m'a dit qu'il avait gagné tellement d'argent avec ses films précédents qu'il pourrait prendre sa retraite dès maintenant s'il le voulait.

« Alors pourquoi ne pas le faire ? » lui demandé-je.

« parce qu'être acteur, c'est ma vie, » me répondit-il.

Il m'a également dit combien il avait hâte de retourner en Égypte. « Je n'y suis plus allé depuis le tournage de Khartoum, » dit-il, « et j'ai hâte d'y retourner. C'est un pays remarquable, et avec ce scénario, on ne pouvait pas jouer les scènes sans y être. »

Pendant environ un mois, l'équipe de La Malédiction de la vallée des rois travailla là-bas, en partie dans le mondialement célèbre musée du Caire, mais surtout dans la chaleur caniculaire de la vallée des Rois. Pour me faire une idée de combien il faisait chaud, il me dit bien plus tard : « la température montait jusqu'à 55 degrés, et quand, pour prendre dans ses mains une fourchette, il faut d'abord la refroidir dans l'eau pour pouvoir tourner, alors on peut dire qu'il fait chaud ! »

Le Meilleur Parcours de Train Électrique

Il avait cinquante-six ans, pourtant il continuait de courir une heure tous les matins, jouait toujours au tennis et courait toujours après les meilleurs rôles que pouvait lui offrir le théâtre. En 1979, il était de retour dans la robe de Thomas More pour un nouveau succès retentissant de A Man for all Seasons de Robert Bolt. Pour lui, revenir à des pièces comme celle-ci ou Macbeth était une progression. Il devait améliorer sa performance à chaque fois qu'il la donnait, il pouvait mesurer ses progrès en tant qu'acteur en rejouant ces personnages. Il cherchait encore à devenir l'acteur qu'il pensait ne pas être encore devenu. D'après lui, il doit repousser ses limites, même s'il ne savait pas encore ce qu'étaient ces limites tout simplement parce qu'il ne les avait pas atteintes. Il imagine que si ou quand il y arrivera, il sera temps d'arrêter, mais étant le perfectionniste qu'il a toujours été, il ne sera jamais satisfait, et il le sait.

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En 1980, il continuait d'élargir encore son horizon, cette fois en incarnant un personnage qui avait déjà été fait des millions de fois : Sherlock Holmes. La pièce à Ahmanson était Crucifer of Blood. Son succès mena à une offre qu'Heston estime plutôt radicale. Il dit :

" Ils voulaient que je fasse Crucifer of Blood à la télévision. J'aimais le rôle, mais ne c'était pas le genre de truc qui marcherait en tant que film (du moins, je ne le croyais pas). Donc quand l'offre de télévision arriva, j'ai demandé : « combien de jours ? » Ils ont répondu : « 21. » « Seulement 21 ? » ai-je demandé. Le film que j'ai fait, le plus court de ma carrière,  était La Soif du mal avec Orson Welles qui est un type plutôt malin, et il nous a fallu 39 jours. Je leur ai dit que je ne pouvais pas tirer le meilleur de moi-même en 21 jours ; pas autant que si je le pouvais, disons, en 46 jours.

 

Par ailleurs, aux états-Unis, moins en Angleterre, il y a ce sentiment que le public ne va pas regarder des acteurs dans une pièce de théâtre à la télévision, quand ils peuvent les voir sur leurs écrans, dans une série. En un sens, ça a l'air ridicule. Un de mes films doit être à la télévision quelque part, tous les soirs de la semaine.

Je continue de gagner ma vie en faisant des films, et je fais partie du groupe des chanceux qui maîtrise avec qui on travaille, comment, etc. Je ne vais pas vraiment prendre le risque de perdre tout cela, même si c'est pour jouer Sherlock Holmes."

 

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A SUIVRE...

1The Awakening

2Remington Steele

Commentaires

  • Très bon passage bien traduit, sur une des dernières années créatives de l'artiste au cinéma; on admire son très grand professionnalisme et sa recherche quand à"l'extérieur" de ses personnages(c un choix) même s'il est difficile de le suivre quand il dit que"mountain men" est son meilleur script depuis Khartoum"(allons,Chuck!) Quand à la description que fait Michael de sa rencontre avec la star en 80, elle est très touchante et m'a ému; à l'époque du haut de mes 20 ans j'avais eu envie d'aller le voir pr lui dire de ne plus gâcher son talent ds des films catastrophes à la manque!
    Seule réserve pr Adrien: je ne crois pas que la jolie Stef Zimbalist parle de Chuck comme étant"bald"(chauve) mais plutôt "bold"(audacieux) car à l'époque, je pense qu' il y avait"secret défense" concernant la calvitie et les diverses "moumoutes", du Chuck, très chatouilleux sur le sujet; bravo pr tout le reste et les belles photos de notre grande prêtresse!

  • Merci pour votre très beau commentaire si bien documenté comme d'habitude. Effectivement, je viens de relire mon "cher traducteur", il a fait une erreur que je viens donc de corriger. Cela sonne mieux, mais bien que faisant attention à la traduction (je reprends le livre quand certaines phrases me "dérangent " un peu, mais celle-ci m'a échappé.
    Finalement, à force de lire et relire cette biographie, j'en suis arrivée à penser comme vous, concernant l'attitude de Chuck et ses propos souvent contradictoires. Moi aussi, je me suis fait la réflexion concernant sa déclaration sur son "meilleur rôle" depuis Khartoum....
    Je relisais ce matin un des chapitres publiés il y a déjà quelques temps, sur la personnalité de Chuck et la façon qu'il avait eu de construire sa personnalité publique par rapport à sa personnalité privée, cela est assez troublant de penser que toute sa vie, il aura vécu dans une sorte schyzophrénie, ou peut-être plus exactement une dichotomie pour que le vrai John Charles Carter ne soit pas découvert. Son enfance douloureuse, l'aura marqué au point d'effacer même sa vrai personnalité plus que complexe... Un vrai cas d'école pour moi !!!

  • Quel homme complexe quand même que ce Chuck que nous aimons et admirons tant ! Pour moi, c'est même compliqué de faire un commentaire, il est en permanente contradiction avec lui-même (par exemple je ne sais combien de fois il a affirmé que tel ou tel film a été le meilleur qu'il ait tourné). On a l'impression qu'il ne veut pas que nous sachions qui il était vraiment. Heureusement que tous les témoignages produits vont dans le même sens : il a été un vrai gentleman !

    Bravo et merci Adrien ! Dommage que tout ça va se terminer bientôt !

  • Chers amis, je vous remercie pour vos commentaires qui vont dans le même sens, la complexité de notre heros.
    Nous verrons dans le chapitre final ce qu'en dit Michael.

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