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12 - "Charlton Heston une biographie " de Michael Munn - (traduction par Adrien P.)

... LES FILMS DE JEUNESSE 

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... suite

 

 

C'était un rôle qu'il avait hâte de jouer. « Je crois que j'admire Andrew Jackson plus qu'aucun autre homme de ce genre que j'ai joué, » dit-il.

L'actrice principale était Susan Hayward, celle qui lui tendrait huit ans plus tard son Oscar du meilleur acteur mais à l'époque, c'était une star plus importante que lui, et son nom apparut avant le sien dans les crédits. Elle était en fait plus âgée que lui – il n'avait que 29 ans, elle en avait 35, mais toujours belle et juvénile. Leur alchimie fonctionna bien à l'écran et il est regrettable qu'ils n'aient plus jamais travaillé ensemble.

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Oscars 1960 Charlton Heston et Susan Hayward

Pour préparer son rôle, Heston voulut l'aide de De Mille qui avait fait quinze ans plus tôt,  Les Flibustiers1 dans lequel « Old Hickory »2 apparaissait. De Mille le laissa prendre connaissance des documents de recherche qu'avait collectés son équipe et autorisa Heston à visionner son vieux film. Tout cela l'aida à étudier le personnage, fixant sa propre méthode pour s'immerger entièrement dans le personnage de toutes les figures historiques qu'il allait incarner.

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De Mille lui offrit comme porte-bonheur, une statuette en cire de Jackson haute d'environ 25 centimètres3. Tout au long du tournage et de la production du film " Le général invincible ", Charlton garda la statuette dans sa loge et la rendit quand le film fut terminé.

Le Général Invincible était à la fois un film historique d'amour et d'aventure. Il aurait pu facilement devenir un somptueux spectacle mais au lieu de cela, il permit à Heston et à Hayward de développer leurs personnages dans le cadre modeste du film sous la direction d'Henry Levin, un artisan prolifique à la main sûre qui travaillait mieux avec de petits budgets pour ce genre d'histoire d'aventure.

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Charlton Heston et Susan Hayward dans GENERAL INVINCIBLE (1953)

Bien qu'il ne fut pas un gros succès au box-office, Le Général Invincible resta l'un des films préférés d'Heston parmi ses propres films (si encore l'on réussissait à le pousser suffisamment pour qu'il admette qu'il avait déjà été satisfait par le moindre de ses films). Parmi ses films de jeunesse, c'est toujours le préféré de Lydia.

Il fallait maintenant retourner à Paramount et aux westerns qu'ils avaient préparés pour lui. Le premier était Le Triomphe de Buffalo Bill4 dans lequel il incarnait un autre héros ayant réellement existé (bien qu'avec moins d'exactitude historique) : Buffalo Bill Cody. Avec ses longs cheveux ondulés parcourant son dos, vêtu de peau de daim et tirant avec un six-coups dans chaque main, Heston faisait un héros de western populaire convainquant. C'est dommage que Forrest Tucker en tant que Wild Bill Hickok n'essaya même pas au moins de paraître supposé sauvage5, mais Heston avait alors développé sa technique de trouver le personnage grâce au costume et au maquillage. « Je dois d'abord comprendre l'apparence extérieure de l'homme avant de pouvoir comprendre sa vie intérieure, » comme il disait.

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Il avait également appris à cette époque qu'il y avait beaucoup à gagner en regardant les séquences tournées chaque jour, contrairement à d'autres acteurs qui n'approcheront jamais d'une salle de visionnage quand le réalisateur les regarde. Heston dit ceci :

" Je veux voir les choses que je fais mal. Si je vois une scène qui est bonne, ça ne m'apprend rien. Il faut apprendre les choses que l'on fait mal et les corriger, et à mon avis, un acteur ne doit jamais être satisfait de sa performance ou ne serait-ce même que d'une scène. Si jamais j'ai un jour le sentiment que je ne pourrai pas mieux jouer une scène, il sera temps pour moi d'arrêter."

Le réalisateur Jerry Hopper s'habitua à avoir Heston à ses côtés pour regarder les séquences. Le Triomphe de Buffalo Bill était le premier des trois films sur lesquels ils allaient travailler ensemble, Hopper ayant déjà dirigé Lydia dans Le Vol du secret de l'atome.

Le Triomphe de Buffalo Bill n'a pas la moindre prétention ; c'était un film amusant, un des rares films de ce genre qu'ait fait Heston. Dans la scène d'ouverture, Heston salue de la main une diligence alors qu'il a perdu son cheval face aux Indiens.

« Je suis Buffalo Bill Cody, » dit-il au conducteur.

« bien sûr, lui répond le conducteur, et je suis Wild Bill Hickok ! »

« non, dit Heston, vous n'êtes pas si moche que ça ! »

Et le film suit son cour en enchaînant ces taquineries amicales entre Heston et Tucker. Il y a également deux femmes qui se disputent l'affection d'Heston. L'une était jouée par Rhonda Fleming, une ravissante femme rousse assez spectaculaire dans les films en couleur, et l'autre par Jan Sterling, une actrice aux cheveux blonds très clairs.

Le producteur, Nat Holt, a également dirigé le troisième western d'Heston pour Paramount, Le Sorcier du Rio Grande6. Heston avait une fois encore un personnage historique, mais le nom original Al Sieber fut cette fois changé en Ed Bannon. Chuck se retrouva de nouveau sur les décors qui avaient servi à tourner Le Fils de Géronimo en compagnie des mêmes techniciens et des mêmes figurants. Charles Marquis Warren, qui avait écrit le scénario de Le Triomphe de Buffalo Bill était également le scénariste et le réalisateur de Le Sorcier du Rio Grande. Il était en quelque sorte spécialiste de l'univers d'Amérique de l'Ouest, et d'après lui, Al Sieber était un éclaireur dans la guerre contre les Indiens qui aurait mérité la Medal of Honor du Congrès7 pour avoir agi bien au-delà de ce que lui commandait le sentiment du devoir.

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Le Sorcier du Rio Grande comprend l'une des premières apparitions de Katy Jurado dans un film Américain. Elle était auparavant chroniqueuse dans son Mexique natal avant de jouer le rôle de la señorita sensuelle et exotique pour lequel elle deviendrait célèbre. Cependant, dans Le Sorcier du Rio Grande, un western plus sérieux et au réalisme bien plus cru que Le Triomphe de Buffalo Bill, elle incarne une fille Indienne qui feint l'amour auprès d'Heston afin d'espionner pour le compte du vicieux Jack Palance jouant un guerrier Apache meurtrier.

Il sembla à Heston qu'il n'eut jamais de pause en 1953. Il se retrouva à jouer le docteur dans une ville minière dans Éternels Ennemis8 dans les studios réputés de Columbia. Comme on pourrait s'y attendre, le point culminant du film est un désastre minier. C'était un film sans intérêt, rendu plus vivant par Lizabeth Scott, l'actrice principale au côté de Chuck dans La Main qui venge. Elle était dans le métier depuis bien plus longtemps qu'Heston, mais à l'époque où ils firent Éternels Ennemis, Miss Scott allait bientôt devoir partir. En effet, l'année suivante, sa carrière a été presque ruinée quand la presse à scandale, le tristement célèbre Confidential, publia un article prétendant qu'elle préférait les femmes aux hommes, et bien qu'elle gagna son procès contre eux, sa carrière ne s'en est jamais remise.

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Charlton Heston et Lizabeth Scott dans "Eternels ennemis" (1953)

Pendant ce temps, Heston continuait à patauger dans les scénarios plats et les films d'aventure classique. Au moins, son prochain film, Quand la marabunta gronde9, fut un franc succès. Produit par le spécialiste des effets spéciaux George Pal et réalisé par un autre sorcier des effets spéciaux du nom de Byron Haskin, on se souviendra toujours de ce film comme celui avec tous ses millions de fourmis légionnaires10 dévorant les plantations d'Heston en Amérique du Sud. C'est un film qui offrit également à Heston un de ses meilleurs rôles de « heel »11 qu'il adore incarner. Plus important encore, Quand la marabunta gronde s'avéra être son plus gros succès depuis Sous le plus grand chapiteau du monde il y a deux ans, ce qui est long pour quelqu'un en quête d'un succès.

Pour citer Heston :

" J'imagine que Quand la marabunta gronde s'est finalement révélé plutôt bon. Ce fut un gros succès commercial qui a reçu un bon accueil critique. Ma femme décrit le personnage que je joue comme « un de ces héros-méchants dont tu as le secret », et c'était mon premier du genre, ce qui a peut-être contribué à ce que je sois retenu pour des rôles similaires par la suite. Un homme qui semble ne rien vouloir comprendre, dépourvu d'empathie12, stupide, mais que le public comprend quand même d'une manière ou d'une autre.

Il y a une scène dedans dont semblent se souvenir beaucoup de gens. C'est curieux car je suis allé écouter  Jimmy Stewart pendant un de ses cours d'université à Londres, et il développa une idée remarquablement censée. Il disait qu'un film est constitué de moments à succès. Il est très difficile de structurer tout une performance comme on peut le faire au théâtre, car il faut jouer chaque scène comme elle vient et une fois tournée, c'est terminé.

Il voulait dire que si l'on joue une scène et qu'elle fonctionne bien dans la version finale, alors cette scène sera un moment dont le public se souviendra. Deux ou trois bons moments en feront un film mémorable. Une demi-douzaine ou une dizaine peuvent faire un grand film."

Il dit ensuite quelque chose qui me semblait vrai dans mon propre cas à propos de Quand la marabunta gronde. Il dit que les gens venaient vers lui et lui disaient : « j'ai vu ce film que vous avez fait. Je ne me souviens plus qui l'a réalisé, ni le titre ni qui jouait dedans, mais il y avait cette scène où vous êtes dans une salle et ce gars referme la porte, vous prenez une bouteille et le regardez. »

Eh bien, dans le cas de Quand la marabunta gronde, c'est ce genre de film, sauf que les gens ne disent pas « oh les fourmis… » ou quoi que ce soit, mais ils disent : « je me souviens de cette scène où vous avez cette fille, Eleanor Parker, et vous vidiez cette bouteille de parfum sur elle. »

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Charlton Heston et Eleanor Parker dans QUAND LA MARABUNTA GRONDE (1953)

scène de la bouteille de parfum

 

Et c'est là exactement ce à quoi faisait référence Stewart, et c'est là le genre de film qu'est Quand la marabunta gronde."

Son film suivant ne l'était pas. Le Secret des Incas13 est un film tout à fait oubliable. Paramount voulait encore exploiter Heston dans un autre rôle de « héros-méchant », cette fois à la recherche d'un bijou légendaire Inca dans les ruines de l'ancienne civilisation Inca. Il retrouva de nouveau des visages connus sur le plateau : Mel Epstein le producteur, il avait produit Le Fils de Géronimo ; Jerry Hopper était de nouveau le réalisateur ; la plupart des techniciens étaient les mêmes que dans ses films précédents. Heston s'est sûrement un peu senti comme s'il était sur un tapis roulant. La tête d'affiche au côté d'Heston, Robert Young, se retira de l'industrie du cinéma après ce film qui conclut un cycle de films sans distinction.

Charlton Heston dans le rôle de Harry Steele "LE SECRET DES INCAS" 1954

La carrière d'Heston, en 1954, était au trente-sixième dessous. Il n'avait pas l'air d'avoir d'avenir. Au mieux, il gagnait une précieuse expérience pour apprendre son métier dans les limites plutôt restrictives du  système des studios, même s'il n'était pas enchaîné à un quelconque studio.

Le tapis roulant continua sa course apparemment sans fin avec Horizons lointains14, l'histoire de Lewis et Clark et leur expédition au Nord-Ouest. En tant que film d'aventure, ce n'était pas mauvais du tout – grâce aux yeux de réalisateur de Rudy Mate qui donnait tout le temps dans ce style – mais le niveau du film fut à nouveau trahi par le choix d'un autre acteur à la carrière battant de l'aile – Fred MacMurray. Donna Reed, la future Miss Ellie dans Dallas y apparut également dans le rôle d'une fille Indienne. Pour elle aussi, sa carrière était sur la pente descendante après avoir gagné cette année-là un Oscar pour sa performance en tant qu'Alsa, la prostituée dans Tant qu'il y aura des hommes15. Après Horizons Lointains, elle fit cinq autres films avant de se retirer de l'industrie du cinéma.

Charlton Heston (Clark) et Donna Reed das "HORIZONS LOINTAINS" 1955

Charlton lui-même devait lui aussi en être arrivé à se demander s'il y avait vraiment un avenir pour lui dans le cinéma, surtout quand les producteurs d'Horizons lointains, William H. Pine et William C. Thomas convainquirent Paramount de mettre leur "poulain" dans leur prochain film, un mauvais feuilleton16, Lucy Gallant. Jane Wyman avait le rôle-titre, une femme riche qui, une fois larguée au sommet, gagne l'affection du fermier Heston. Quand sa carrière semble devenir plus importante que leur mariage, il s'en va et rejoint l'armée et, surprise, devient un héros. Elle décide alors que l'amour est plus important que l'argent, donc elle abandonne tout pour Heston.

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Charlton Heston et Jane Wyman dans "LUCY GALLANT" 1955 

C'était grosso modo un film pour femme, Jane Wyman plaisant bizarrement plus aux femmes qui aiment pleurer qu'aux hommes qui aiment les poupées. Miss Wyman avait alors 40 ans et Heston à peine 31. C'était cependant un léger soulagement de remarquer que le rôle joué par Claire Trevor, une fois encore une cruche au cœur d'or, se faisait appeler « Lady Macbeth. »

Désormais, Heston commençait à ressentir le besoin de briser le moule dans lequel il avait été plongé, spécialisé dans les vilains et les héros durs à cuire. Il réussit en 1954 à fuir Hollywood et le cinéma pour quelques semaines pour jouer Mr Roberts sur scène à Palm Beach. Ce fut un rafraîchissant changement d'air de retourner au théâtre où, en fin de compte, c'était lui, l'acteur, qui faisait de la pièce une réussite ou un échec. Les films dépendent de trop d'éléments pour permettre à l'acteur d'être autre chose qu'un facteur contribuant au résultat final sur l'écran.

En retournant à Hollywood, il ressentit le besoin de trouver le genre de studio qui l'attirait le plus en tant qu'acteur ; un dans lequel il aurait son mot à dire sur le résultat final. Il le trouva chez Paramount. C'était un script titré La Guerre privée du major Benson17 de William Roberts et Richard Alan Simmons. C'était l'histoire amusante d'un rude major qui parle alors qu'il aurait mieux fait de se taire et se retrouve à l'académie militaire à entraîner des cadets et à être entouré de nonnes.

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Charlton Heston dans "LA GUERRE PRIVEE DU MAJOR BENSON" 1955

Paramount espérait avoir Cary Grant pour jouer ce rôle, mais il refusa. Heston se présenta et demanda à pouvoir le remplacer, mais Paramount ne pouvait pas l'imaginer lui, le héros dur comme fer de Quand la marabunta gronde et Le Secret des Incas, reprendre un rôle taillé sur mesure pour Cary Grant. La Guerre privée du major Benson fut donc laissé dans un coin, et Heston a dû se demander si sa carrière au cinéma n'y était pas avec.

Peut-être que ça aurait fini ainsi, si Michel-Ange n'avait pas regardé dans l'avenir et utilisé Charlton Heston comme modèle pour sa statue de Moïse.

 

A SUIVRE ...

1 - The Buccaneer (sorti en France le 10 mars 1938)

2 - Un surnom donné à Andrew Jackson, septième président des États-Unis, littéralement traduit « le vieux noyer blanc ». Ce surnom vient des soldats l'ayant servi alors qu'il était commandant durant la guerre de 1812 du fait de sa dureté et de sa ténacité.

3 - 10 pouces dans le texte original

4 - Pony  -Express

5 - « wild » se traduit par sauvage

6 - Arrowhead

7 - La plus haute distinction que puisse recevoir un militaire aux États-Unis

8 - Bad for Each Other

9 - The Naked Jungle

10 - Le texte original dit « soldier ant », la fourmi soldat, un terme générique pour désigner un type spécifique de fourmi dans une colonie (se distinguant de la reine et des ouvrières, donc), mais qui ne permet pas de savoir de quelle espèce il est question. Je choisis donc de traduire par « fourmi légionnaire » (une espèce dont la migration est appelé « marabunta »), qui se dirait normalement « army ant » en anglais.

11 - Un anglicisme qu'il nous faut conserver ici. Ce terme tiré du monde du catch désigne le « méchant » sur le ring, celui qui s'oppose au « face », le « gentil » du combat.

12 - Le texte dit « an unempathic man ». l'adjectif « unempathic » n'existe dans aucun dictionnaire que j'ai pu consulter, mais semble être parfois employé. C'est un de ces mots dont on comprend le sens sans pour autant qu'il n'existe dans la langue officielle.

13 - Secret of the Incas

14 - The Far Horizons

15 - From Here to Eternity

16 - Le texte dit « trashy soap opera ».

17 - The Private War of Major Benson

 

Commentaires

  • Que de souvenirs ce passage éveille t il en moi !!!
    Films des débuts , difficultés de s imposer pour l artiste Charlton !
    Des années de gloire qui s annoncent pourtant !!!!!

  • MERCI ADRIEN pour ce chapitre important de la vie de HESTON, qui correspond à une grande période de doute, ou il est obligé de jouer des rôles " alimentaires" qui ne le satisfont pas , ce que Michael a très bien su relater dans l'exposé des cinq ou six films sympathiques, mais de peu d'importance finalement, car aucun ne l'aura vraiment tiré vers le haut ou simplement amené vers une situation meilleure, artistiquement !
    Concernant ARROWHEAD ( LE SORCIER DU RIO GRANDE ) western de facture classique, assez peu ragoutant quand au fond, vu que c'est l'anti FLECHE BRISEE, avec des Apaches sanguinaires et traitres, je trouve personnellemnt que CHUCK trouve vraiment là, pour la première fois, une création intéressante à faire. Son éclaireur BANNON est en effet un affreux de première les trois-quarts du film , et on y sent vraiment un gros potentiel dramatique...
    Aucun reproche sur ta traduction en tant que telle, et ce n'est pas facile effectivement de " franciser" certaines expressions anglo-saxonnes, à fortiori quand le sens français nous parait évident !
    encore bravo, je suis sûr que l'ami MUNN sera ravi une fois de plus !

  • Merci Adrien ! Impeccable comme d'habitude !
    A part "Quand la Marabunta gronde" je n'ai vu aucun de ces films. On se rend compte que rien n'a été facile pour Charlton. Malgré son physique (que nous admirons tant) il ne lui a pas suffit de paraître, il a dû faire ses preuves ! Ou peut-être, sans ce physique, il n'aurait pas fait ces premiers films et nous n'en aurions plus entendu parlé ! Mais sans ce physique, nous ne serions pas ses fans, enfin je ne sais plus….En tout cas, il a persisté, travaillé, s'est hissé lentement et surement vers son apogée càd pour moi, vers Ben Hur

  • Merci pour ces belles pages d'écriture sur le Grand Chuck et les siens toujours Un ravissement et et unejoie que de découvrir à travers vos écrits sa vie et ses aventures cinématographique merci beaucoup pour ce beau blog

    Cordialement une amie et Fan et de Chuck et de vos écrit

  • Merci Rose pour votre gentil commentaire, qui est une motivation pour moi de continuer à travailler pour les fans de Charlton Heston et pour la mémoire de notre grand Chuck...
    Mais, si je ne me trompe pas, je vous avais dans mes amis Facebook, et je viens de m'apercevoir que vous ne figurez plus dans mes amis. Je vais vous envoyer une nouvelle invitation, car j'avais eu des problèmes avec FB à un moment donné et j'ai perdu quelques amis dont vous étiez.
    Merci encore de votre gentillesse et de votre amitié;

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