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CHARLTON HESTON : sa dernière interview expliquée par Maria - Billet N° 5

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Cette fois, Maria nous explique et traduit l'essentiel de la dernière interview de Chuck et Lydia. 

Maria a déposé ce texte dans les commentaires de l'article "SOUVENIR D'UNE INTERVIEW".

Moments pathétiques dont je désirais connaître la teneur en français.

Merci à toi Chère Maria. Tu apportes un éclairage nouveau pour ma compréhension. Je dois te dire que cela ajoute à ma tristesse de constater comment un être humain, quel qu'il soit, célèbre ou anonyme, grand ou petit, peut voir son destin basculer dans le "néant" à cause d'une horrible maladie.

Maria s'exprimant en italien, j'ai donc fait la traduction moi-même, en espérant chère Maria, que j'ai été fidèle à ce que tu exprimes dans ta merveilleuse langue qu'est l'italien.

Anche per me vedere quella ultima intervista è un'autentica sofferenza, non solo perché è come la estrema comunicazione di un condannato a morte, un morto che cammina e come può parla, ma anche perché ho purtroppo conosciuto da vicino l'Alzheimer, malattia di cui è morta mia madre. Torniamo all'intervista.
Inizia con un commento un po' crudele di Jennings che accompagna Heston in una incerta passeggiata, forse fuori della sua casa o forse già nel giardino di una clinica. Jennings nota i segni della malattia già evidenti : il passo incerto, la ripetizione di cose già dette. "Si vedono già i primi segni della malattia"
All'interno la camera si fissa sul volto di Charlton per il momento da solo e Jennings ricorda a tutti l'annuncio pubblico della malattia fatta dall'attore nel 2002. "Posso separare le acque del Mar Rosso, ma non posso separarmi da voi" . Il giornalista fa un breve riassunto della vita di Heston e sottolinea l'importanza di Lydia nella sua esistenza. La donna che lo ha in qualche modo fatto uomo, come Heston stesso ammette. Lydia entra nel salotto dove i due hanno scambiato le prime parole. E' evidentemente commossa e imbarazzata e Chuck si alza per abbracciarla ma sente una certa rigidità in lei quindi chiede di abbracciarlo meglio, con più calore. Lydia si stringe a lui e Chuck ammette di riconoscere in quell'abbraccio la ragazza che era. "That's my girl". Da qui la scena è dominata da Lydia. Con poca immaginazione Jennings le chiede quale è stata la sua reazione dopo la diagnosi medica. Lydia dice di essersi sentita annientata "I was appalled" Jennings torna a Charlton con una domanda piuttosto dura. "Sa che questa malattia più che sull'ammalato pesa sui familiari?" . Charlton assente. Jennings insiste" La cosa più difficile è non poter più condividere i ricordi" L'amico di anni prima , Ronald Reaan, afflitto dallo stesso male, è in uno stadio terminale e il giornalista chiede a Lydia se Nancy Reagan si è fatta sentire. Lydia dice che più volte si sono sentite e Nancy ha offerto la sua comprensione e partecipazione. Lydia dice di aver chiesto a Nancy se in quel momento Ronald Reagan era in grado di riconoscere sua moglie. La risposta è un secco e doloroso "No". In cui si sente tutto il dolore del mondo. La camera ritorna su Chuck , forse sperando di cogliere un barlume di partecipazione a quello che è discusso in quel momento. Ma purtroppo Heston appare perso nei suoi pensieri o come ha scritto un giornalista " nei demoni della sua mente". Jennings gli rivolge un'ultima cruciale domanda su come pensa di affrontare il futuro. Heston risponde che sino a che si troverà in uno stato mentale simile a quello di quel momento, cercherà di continuare la vita come sempre. " E dopo?" Chiede Jennings. Non c'è una risposta diretta ma
Chuck conclude l'intervista con una frase coraggiosa e patetica al tempo stesso "What can't be cured must be endured. " Quello che non si può curare deve essere sopportato. Ma "endure" non è la sopportazione cristiana, è la fermezza e la resistenza dell'uomo di fronte alla sofferenza che la morte si porta con sè.
Nell'offrirvi questa traduzione, purtroppo, non ho avuto bisogno di rivedere l'originale. L'ho stampato nella mente e la prima volta che l'ho visto ne sono stata sconvolta. "Appalled", come dice Lydia.
C'è anche una domanda veramente stupida di Jennings, il quale chiede a Lydia come è venuta a sapere del coinvolgimento di suo marito nella direzione dell'NRA (National Rifle Association) . Rispetto alla situazione la risposta non può essere che altrettanto banale: " Ero in cucina con la radio accesa e ho sentito il suo nome. Ho capito, ma d'altra parte è tipico di mio marito imbarcarsi in una crociata ( sottinteso " giusta o sbagliata che sia")."

 

Pour moi aussi, voir cette dernière interview est une souffrance authentique, non seulement parce qu'elle est comme l'extrême communication d'un condamné à la peine capitale, un mort qui marche et qui parle comme il peut, mais aussi parce que j'ai connu de près malheureusement l'Alzheimer, maladie dont ma mère est morte.

Nous revenons à l'interview.


 
Elle commence par un examen un peu cruel par Jennings accompagnant Heston dans une marche incertaine, peut-être hors de sa maison ou peut-être déjà dans le jardin d'une clinique.

Jennings remarque les signes déjà évidents de la maladie :  le pas incertain, la répétition des choses dites. " On peut déjà voir les premiers signes de la maladie ". A l'intérieur, la caméra est fixée sur le visage de Charlton tout seul pour le moment et Jennings rappelle à tous, l'annonce publique de la maladie qu'a faite l'acteur en 2002 : " Je peux séparer les eaux de la Mer Rouge, mais je ne peux pas me séparer de vous ". Le journaliste fait un bref résumé de la vie d'Heston et il souligne l'importance de Lydia dans son existence, la femme qui l'a fait d'une façon ou d'une autre, comme Heston l'admet lui-même. Lydia entre dans le salon où tous les deux échangent les premiers mots. Elle est évidemment embarrassée et Chuck se lève pour l'enlacer mais il ressent une certaine rigidité en elle donc,  il lui demande de l'enlacer mieux, avec plus de chaleur. Lydia se serre contre lui et Chuck admet  reconnaître dans cette étreinte,  la jeune fille qu'elle avait été : "That's my girl ".

A partir de là, la scène est dominée par Lydia. Avec peu d'imagination,  Jennings lui demande quelle était sa réaction après le diagnostic médical. Lydia dit qu'elle s'est sentie écrasée " J'étais  consternée ",  Jennings revient à Charlton avec une question assez difficile :  " Sait-il  que cette maladie pèse plus sur la famille que sur le malade lui-même ? ", Charlton acquiesce. Jennings insiste : " La chose la plus difficile est de ne pas pouvoir partager les souvenirs ".  L'ami de tant d'années, Ronald Reagan, affligé par la même maladie, est à un stade terminal et le journaliste demande à Lydia si elle a été contactée par Nancy Reagan.

Lydia dit qu'elles se sont vues plusieurs fois et Nancy a offert sa compréhension et son aide. Lydia dit avoir demandé à Nancy si Ronald Reagan était apte à reconnaître sa femme à ce moment-là. La réponse est sèche et douloureuse "Non !" dans laquelle se sent toute le douleur du monde. La caméra revient sur Chuck, peut-être en espérant recueillir une lueur de participation à ce qui est discuté à ce moment-là, Mais Heston apparaît perdu malheureusement dans ses pensées ou comme l'a écrit un journaliste, " dans les démons de son esprit. " Jennings lui pose une dernière question cruciale sur comment il pense affronter l'avenir. Heston répond que même s'il se trouve dans un état mental semblable à celui de ce moment, il tâchera de continuer la vie comme toujours. " Et après?" lui demande  Jennings. Il y n'a pas une réponse directe mais Chuck conclut l'entrevue avec une phrase courageuse et pathétique à la fois : "What can't be cured must be endured " : " Ce qui ne peut être guéri doit être enduré ", mais "endurer" n'est pas la patience chrétienne, c'est la fermeté et la résistance humaine face à la  la souffrance qui apporte la mort.


  En offrant cette traduction, malheureusement, je n'avais pas besoin de revoir l'original.
Je l'ai imprimé dans l'esprit, et la première fois que je l'ai vu, j'ai été choquée, "Consternée" comme le dit Lydia.


  Il y a aussi une question vraiment stupide de Jennings, qui a demandé à Lydia comment  elle avait  appris l'implication de son mari dans la direction de la NRA (National Rifle Association). Par rapport à la situation, la réponse ne peut pas être autrement que banale : «J'étais dans la cuisine avec la radio et j'ai entendu son nom, j'ai compris, mais d'autre part c'est typique de mon mari,  se lancer dans une croisade (implicitement : " qu'elle soit bonne ou mauvaise ").

Maria Russo Dixon

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