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SOUVENIR D'UNE INTERVIEW DE CHARLTON HESTON

Publié le 23 janvier 2015

Mise à Jour le 8 décembre 2016

 

SOUVENIR D'UNE INTERVIEW DE CHARLTON HESTON...

(Par Barbara Cloud)

 

J'ai voulu traduire ce souvenir de Barbara Cloud, car je le trouve vraiment beau et émouvant.

 

http://old.post-gazette.com/columnists/20030216cloud0216fnp1.asp

 

 

...LE SUJET ETAIT NOS NEZ

 

Dimanche 16 février 2003

 

Je regardais l'interview "20/20" de Peter Jennings avec Charlton Heston, et cela a remué des souvenirs de ma rencontre avec l'acteur il y a de nombreuses années.

 

Même si Heston n'avait malheureusement pas souffert de la maladie d'Alzheimer, il ne s'en serait pas souvenu, mais je ne l'oublierai jamais.

 

Si vous avez vu l'interview le 20 décembre 2002, vous connaissez les ravages de la maladie d'Alzheimer, ce n'est guère le truc que nous voulons observer chez n'importe qui, encore moins chez un homme connu pour sa forte présence à l'écran.

 

Là, sur le petit écran, dans mon salonse trouvait l'acteur qui était toujours le beau héros de ses films.


S'il vous plaît, pas de dérives sur NRA. Ce n'est pas le sujet.

 

Ce que nous avons vu, dans ce qu'a dit Jennings pouvait être la dernière interview d'Heston parce que la maladie semble progresser, c'est la façon dont la maladie d'Alzheimer nous amène à un autre endroit. Et c'est un endroit très solitaire. Personne ne peut y aller avec vous.

 

Ma réflexion était sur nos réunions antérieures quand Heston n'était pas perdu, pas inhibé, pas chancelant et certainement pas contestant.

 

Il était tout ce que j'avais imaginé de ce que j'avais vu dans les films -- cette forte mâchoire, cette foulée, la posture sans pareil.

 

J'ai eu le privilège de l'interviewer à deux reprises, ici à Pittsburgh.

 

Après la première interview, où un photographe de la Presse de Pittsburgh a pris une photo de Heston et moi, je suis allée dans la maison d'une femme qui faisait pousser des orchidées (les journées des journalistes sont ainsi souvent variées).

 

Alors que je m'asseyais avec elle, elle m'a regardée et m'a dit - et cela semble remarquable - "Vous savez, vous pourriez être la sœur de Charlton Heston."

 

J'ai eu le souffle coupé, parce qu'elle n'avait aucune idée que je venais juste d'être avec lui. Je n'avais pas vu la ressemblance, mais j'étais impatiente de voir la photo que notre photographe avait prise.

 

La photo, un profil, m'a fait haleter encore. "Oh mon Dieu, nous nous ressemblons." Et bien, en quelque sorte.


Ce sont les pommettes et le nez. Et peut-être notre couleur de cheveux et le teint. Surtout, c'est le nez. Il convient mieux à la structure osseuse plus forte d'un homme, mais le mien est le nez dont j'ai été dotée, et semblable à celui de mon père, donc je le porte avec fierté.

 

Il n'est pas mignon. Il est, donc, proéminent et, oui, comme celui d'Heston.

 

En 1962, je l'ai rencontré à nouveau quand il est venu à Pittsburgh pour promouvoir "El Cid", un film dans lequel sa partenaire était Sophia Loren. Je n'ai jamais oublié notre interview.

 

Il avait déjà joué Moïse dans "Les Dix Commandements" en 1956, un rôle auquel il serait identifié pour toujours, et j'éprouvais toujours une sorte de respect pour lui, aussi idiot que cela puisse paraître, alors que j'approchais de sa suite à l'Hôtel William Penn.

 

Il est devenu plus réel pour moi ce jour-là parce qu'il était si facile de lui parler et il se souvenait de notre première rencontre. Quand j'ai mentionné le fait qu'il m'avait été dit que nous pouvions passer pour frère et sœur, il m'emmena vers le miroir et nous nous sommes tournés de profil.


Il a ri et a dit, "Je pense que c'est le nez."

 

Une série de photographies ce jour-là ont également capté un côté humain de l'acteur. Même s'il était habillé de façon appropriée (chemise, cravate, etc.) pour l'occasion d'une interview à la presse (à la différence des acteurs d'aujourd'hui qui portent des T-shirts et des jeans), il ne portait pas de chaussures.

 

J'ai essayé de ne pas m'en apercevoir, mais au cours de notre discussion, il a joué avec ses orteils !


J'ai pensé que nous devions en effet avoir des gènes similaires. Déchaussée est ma façon préférée de marcher.


Et quand j'ai demandé ce que c'était de travailler avec Sophia Loren, il sourit et dit respectueusement, "Eh bien, je vais vous dire une chose. Elle est une double portion de femme."

 

Je n'ai jamais oublié cette citation. Ce n'était pas un instant Moïse.


Heston était déjà marié à Lydia. Ils se sont mariés très jeunes, quand ils commençaient tout juste des carrières en tant qu'acteurs.


Et là, après toutes ces années, était sa belle Lydia assise à côté de lui pour cette interview avec Jennings. Elle avait envie de pleurer. Moi aussi.


Ce n'était pas facile à regarder. Cela m'a rappelé le temps qui passe et nos avenirs incertains.

 

Quand j'étais récemment à Phoenix, faisant des achats dans les Galeries d'Art de Neiman Marcus au Biltmore Fashion Park, j'ai entendu une voix familière derrière moi demandant de l'aide à la vendeuse qui me parlait.

 

Elle s'excusa, ce qui ne me dérangeait pas parce que je regardais seulement.

 

Puis quelqu'un m'a tapé sur l'épaule et j'ai entendu une voix bien modulée s'excusant d'emmener la vendeuse. Il espérait que cela m'était égal.

 

Je me suis retournée pour dire qu'il n'y avait pas de souci et plongeais fixement dans les yeux de Peter Jennings. Je pensais que c'était très chic de sa part de prendre le temps de me dire ça.

 

Donc, je me suis aussi rappelée cette rencontre quand j'ai suivi son interview avec Heston une semaine ou deux plus tard.

 

Les yeux de l'acteur nous en ont plus dit que des mots de ce que la maladie d'Alzheimer peut vous enlever dans sa manière insidieuse.

 

Les yeux de Jennings ont également envoyé un message d'empathie à son sujet. Cela n'a pas dû être facile.

 

Je ne suis pas sûre que j'aurais voulu voir l'acteur tel qu'il est aujourd'hui, frêle et marchant d'un pas court glissant, certainement loin de l'homme robuste que nous connaissions dans les films, l'homme qui se sentait à l'aise de ne pas porter ses chaussures lors d'une interview, l'homme qui cligna de l'œil pour décrire les lignes généreuses de Loren.

 

Mon lien, bien que distant, est très personnel.
Chaque fois que je regarde dans le miroir, je me souviens de ce jour où Charlton Heston m'a dit "Je pense que c'est le nez."

 

SOUVENIR D'UNE INTERVIEW DE CHARLTON HESTON...

 

 

Vous pouvez voir la video de la dernière interview de Charlton et Lydia par Peter Jennings le 20 décembre 2002, dans l'article suivant "

 

http://charltonheston.blogspirit.com/archive/2016/12/10/charlton-heston-sa-derniere-interview-expliquee-par-maria-3084452.html

 

 

Je n'ai jamais voulu publier cette video qui m'est difficile de regarder, mais pour

la compréhension de l'article de Barbara Cloud, il m'a paru essentiel de la télécharger

malgré tout.

Une telle tristesse m'envahit que je ne peux pas supporter de voir notre grand Charlton

Heston, diminué, ravagé par cette horrible maladie.

Et le désarroi de Lydia est palpable.

COMBIEN J'AIMERAIS POUVOIR AVOIR LA TRADUCTION DE CETTE

INTERVIEW .

 


 

 

 

 

Commentaires

  • Anche per me vedere quella ultima intervista è un'autentica sofferenza, non solo perché è come la estrema comunicazione di un condannato a morte, un morto che cammina e come può parla, ma anche perché ho purtroppo conosciuto da vicino l'Alzheimer, malattia di cui è morta mia madre. Torniamo all'intervista.
    Inizia con un commento un po' crudele di Jennings che accompagna Heston in una incerta passeggiata, forse fuori della sua casa o forse già nel giardino di una clinica. Jennings nota i segni della malattia già evidenti : il passo incerto, la ripetizione di cose già dette. "Si vedono già i primi segni della malattia"
    All'interno la camera si fissa sul volto di Charlton per il momento da solo e Jennings ricorda a tutti l'annuncio pubblico della malattia fatta dall'attore nel 2002. "Posso separare le acque del Mar Rosso, ma non posso separarmi da voi" . Il giornalista fa un breve riassunto della vita di Heston e sottolinea l'importanza di Lydia nella sua esistenza. La donna che lo ha in qualche modo fatto uomo, come Heston stesso ammette. Lydia entra nel salotto dove i due hanno scambiato le prime parole. E' evidentemente commossa e imbarazzata e Chuck si alza per abbracciarla ma sente una certa rigidità in lei quindi chiede di abbracciarlo meglio, con più calore. Lydia si stringe a lui e Chuck ammette di riconoscere in quell'abbraccio la ragazza che era. "That's my girl". Da qui la scena è dominata da Lydia. Con poca immaginazione Jennings le chiede quale è stata la sua reazione dopo la diagnosi medica. Lydia dice di essersi sentita annientata "I was appalled" Jennings torna a Charlton con una domanda piuttosto dura. "Sa che questa malattia più che sull'ammalato pesa sui familiari?" . Charlton assente. Jennings insiste" La cosa più difficile è non poter più condividere i ricordi" L'amico di anni prima , Ronald Reaan, afflitto dallo stesso male, è in uno stadio terminale e il giornalista chiede a Lydia se Nancy Reagan si è fatta sentire. Lydia dice che più volte si sono sentite e Nancy ha offerto la sua comprensione e partecipazione. Lydia dice di aver chiesto a Nancy se in quel momento Ronald Reagan era in grado di riconoscere sua moglie. La risposta è un secco e doloroso "No". In cui si sente tutto il dolore del mondo. La camera ritorna su Chuck , forse sperando di cogliere un barlume di partecipazione a quello che è discusso in quel momento. Ma purtroppo Heston appare perso nei suoi pensieri o come ha scritto un giornalista " nei demoni della sua mente". Jennings gli rivolge un'ultima cruciale domanda su come pensa di affrontare il futuro. Heston risponde che sino a che si troverà in uno stato mentale simile a quello di quel momento, cercherà di continuare la vita come sempre. " E dopo?" Chiede Jennings. Non c'è una risposta diretta ma
    Chuck conclude l'intervista con una frase coraggiosa e patetica al tempo stesso "What can't be cured must be endured. " Quello che non si può curare deve essere sopportato. Ma "endure" non è la sopportazione cristiana, è la fermezza e la resistenza dell'uomo di fronte alla sofferenza che la morte si porta con sè.
    Nell'offrirvi questa traduzione, purtroppo, non ho avuto bisogno di rivedere l'originale. L'ho stampato nella mente e la prima volta che l'ho visto ne sono stata sconvolta. "Appalled", come dice Lydia.
    C'è anche una domanda veramente stupida di Jennings, il quale chiede a Lydia come è venuta a sapere del coinvolgimento di suo marito nella direzione dell'NRA (National Rifle Association) . Rispetto alla situazione la risposta non può essere che altrettanto banale: " Ero in cucina con la radio accesa e ho sentito il suo nome. Ho capito, ma d'altra parte è tipico di mio marito imbarcarsi in una crociata ( sottinteso " giusta o sbagliata che sia")."
    Ecco tutto.

  • Merci chère Maria pour cette traduction de cette triste interview. Je vais la publier dans ta rubrique " LES BILLETS DE MARIA RUSSO.

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