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ELOGE DE CHARLTON HESTON par Fraser C. Heston

 Il y a quelques jours, j'ai découvert ce site dédié à la mémoire de Charlton Heston.

J'ai vu l'éloge que Fraser a fait pour son père le jour des obsèques.

J'ai fait la traduction, en respectant ce qu'exprime Fraser avec tant de retenu, de respect, de sensibilité mais aussi avec un peu d'humour.

J'espère avoir été au plus près de ce que déclare Fraser à son père bienaimé, car pour certaines expressions, je n'ai pas vraiment trouvé d'équivalent en français, donc j'ai adapté au mieux, afin de ne pas trahir l'essentiel de ce beau texte.

 

 THE EPISOCOPAL PARISH OF ST. MATTHEW'S CHURCH THE EPISOCOPAL PARISH OF ST. MATTHEW'S CHURCH-DURING A REGULAR SUNDAY SERVICETHE EPISOCOPAL PARISH OF ST. MATTHEW'S CHURCH-ALTARFLOWERS SENT TO THE HESTON FAMILY FROM MONA-K

 

http://charltonhestonworld.homestead.com/MemorialToMrCharltonHeston.html#anchor_245

  

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Mon père a demandé que nous lisions ce poème à sa mémoire :

 "CROSSING THE BAR" d'Alfred Lord Tennyson :

Sunset and evening star,
And one clear call for me!
And may there be no moaning of the bar,
When I put out to sea,
But such a tide as moving seems asleep,
Too full for sound and foam,
When that which drew from out the boundless deep
Turns again home.
Twilight and evening bell,
And after that the dark!
And may there be no sadness of farewell,
When I embark;
For tho' from out our bourne of Time and Place
The flood may bear me far,
I hope to see my Pilot face to face
When I have crossed the bar.
 
( NOTE PERSONNELLE : j'ai utilisé le traducteur REVERSO pour traduire ce poème,)
 
 
ce titre peut se traduire en français par " traverser le banc de sable "
 
TRAVERSER LE BANC DE SABLE
 
Coucher de soleil et étoile du soir, m'ont lancé clairement un appel !
Que personne ne gémisse lorsque je prendrai la mer,
Mais la marée ne semble pas vouloir s'agiter, figée par l'écume,
En plus, nous n'avons pas le temps pour ça.
Lorsque ce qui l'avait attirée vers le fond, la renvoie vers le rivage
 Jusqu'à ce que la roue tourne,  je suis revenu.
Crépuscule et cloche du soir, et après ça le noir !
Et il n'y aura  aucune tristesse d'adieu, quand j'embarquerai ;
Depuis l'heure de notre naissance et le lieu,
Le flot peut me porter loin,
J'espère voir mon pilote face à face
Quand j'aurai traversé le banc de sable.
 

ELOGE

Dans l'Acte 3, Scène 2 de Julius Ceasar de Shakespeare,  Marc Antoine se tient debout devant la foule assemblée et ne la console que dans l'audition de son célèbre panégyrique pour son grand ami maintenant défunt. J'espère que le Barde et mon père me pardonneront quand je reprends  leurs mots à mon propre compte, je vous prie tous, amis, famille et concitoyens de me prêter vos oreilles, car je viens pour louer Marc Antoine et non pas l'enterrer.

Je vous remercie tous d'être venus. L'élan de sympathie et vos gracieuses prières ont  été tout, sauf écrasants ces derniers jours, nos cœurs sont pleins à craquer.

Si la mesure d'un homme peut être prise non seulement par l'ampleur de ses réalisations, mais d'une manière plus significative, par la qualité de ses amis, laissons mon père être jugé  aux yeux de Dieu, en la présence de ceux qui sont ici aujourd'hui.

Vous enrichissiez sa vie au-delà de toute mesure, et je sais qu'il voudrait que je vous remercie de votre indéfectible amitié, l'amour et la dévotion, en ce jour  comme tous les autres jours.

Charlton Heston est né, en 1923, dans une petite ville au nord de Chicago, qu'il a appelé le No Man's Land, Illinois, au coeur de ce grand pays. 84 ans, une dépression, une guerre mondiale, une demi-douzaine de conflits régionaux, environ 80 films, des dizaines de pièces de théâtre, des programmes de télévision innombrables, des centaines de discours, une poignée d'acronymes (de AFI à NRA et à SAG), des campagnes présidentielles, six millions de parties de tennis, cinq livres, deux enfants, trois petits-enfants et un mariage plus tard, il quitte ce monde après une lutte de six ans avec une maladie mortelle, un soir de printemps calme, dans les bras de sa famille, dans sa maison sur une crête à Los Angeles.

Tout compte fait, c'est un assez bon parcours, pour un enfant timide qui a grandi dans la région inexploitée du Michigan.

Sa vie d'artiste, soldat, acteur, scénariste, réalisateur, sportif, homme d'État, avocat et patriote sur la scène du monde sont bien documentés. Ce n'est pas mon but d'élargir l'héritage durable d'une carrière qui enfourcha l'Amérique de Hollywood à Washington, de Cecil B. DeMille et William Wyler au Dr Martin Luther King et le président Ronald Reagan.

Au contraire, je voudrais parler de lui, de l'homme qu'il était. Ceux d'entre nous qui le connaissaient, se souviendront de lui, non pas comme un de ces personnages bibliques de l'Ancien Testament, mais plutôt comme un homme aimant du Nouveau Testament, le père, grand-père, mari, collègue et ami, avec un sourire facile et un sens de l'humour contagieux.

En effet sa capacité d'amour était presque illimitée. Il a aimé sa femme à partir du moment où il a d'abord remarqué en un clin d'œil,  la beauté aux cheveux de jais, Lydia Clarke, dans une salle de classe Universitaire du Nord-Ouest et le lui a démontré en tirant ses cheveux (comme on fait) jusqu'au moment où il a quitté tranquillement ce monde dans ses bras, plus de soixante-quatre ans plus tard. Il a aimé son fils et sa fille douée, la magnifique Holly, comme un homme aime la vie elle-même, jusqu'à ce qu'il nous ait laissés, tenant nos mains toujours serrées. Il a aimé et s'est consacré à ses petits-enfants, Ridley, Charlie et Jack, qui ont  enrichi sa vie au-delà de ma capacité à décrire. Ses amitiés avec des hommes comme Walter Seltzer, Joe Canutt, Leo Ziffren, Joe Field et Jolly West ont fait l'homme qu'il était et a formé toute notre vie.

Il avait aussi un amour constant et un respect du mot écrit qui vient après le parlé, quoique ce soit par le dernier qu'il a gagné sa vie. Sa maison est littéralement bourrée à craquer de livres, des folios de Shakespeare, des concordances Bibliques, la première édition d'Hemingway, de Ray Bradburys signés et des piles de journaux et des périodiques.

Il ne se passait pas une soirée sans que quelqu'un court hors de la table pour aller chercher un de ces tomes pour prouver un point totalement obscur, mais extrêmement crucial. De même, il ne se passait pas un jour  sans  que ma sœur ou moi-même ne reçoive une lettre (souvent tapée sur une machine à écrire manuelle), ou une coupure de presse ou un dessin animé, et cela avant le courrier électronique.

Il ne se passait pas une semaine sans un journal ou une revue majeure qui reçoive le poids de son intelligence et de son esprit ~ cinglant parfois, mais toujours chaleureux.

Il était un sportif avide et a réussi à m'apprendre  à conduire, tirer droit et dire la vérité. Comme n'importe quel bon pionnier, il était ingénieux et trouvait toujours un moyen à la plupart de n'importe quelle panne, en utilisant ce qu'il pouvait trouver sous la main. Il a démontré son ingéniosité un jour de vacances à la Grande Barrière de corail, quand lui et moi avons échoué sur une île déserte à marée basse. N'ayant quoi que ce soit pour fabriquer une sorte de signal de détresse, à mon éternel embarras,  il fit des signaux à un bateau de touristes passant, avec, accroché à un aviron son seul vêtement, une paire de pantalons de pêcheur rouge brillant.

"Arma virumque Cano" commence l'Enéide de Virgile: «Je chante les armes et l'homme "

Beaucoup a été dit sur la défense passionnée de mon père pour la Constitution, et ce qui est peut-être aussi ses compétences pour toutes sortes d'armes en effet, mais je suis ici pour vous dire, que l'arc n'a pas été l'une d'entre elles.

Vous pouvez vous rappeler le jour où il m'a donné mon premier arc et flèche et nous installons une cible derrière la maison sur l'arête. Affrontement à la maison … Papa a soigneusement expliqué le Zen de Tir à l'arc, comment placer la flèche dans l'entaille, tirer la corde en arrière de votre joue, l'arc imprégné de la force du bras de l'archer, avec attention, tremblant, il a laissé voler la flèche en tenant compte de la dérive et de la montée prodigieuse .

Inutile de dire que la flèche arquée haut dans le ciel, lancée loin, loin au-dessus de la cible, à disparu dans la direction générale de notre terrasse arrière, où nous avons couru à perdre haleine jusqu'au lieu du carnage pour trouver la flèche encore légèrement frémissante, plantée en plein milieu de la fenêtre de notre salle à manger...

Non, l'arc n'était pas son arme.

La raquette de tennis était plus son style, et le sport était son plus grand plaisir dans la vie après sa famille et l'action. Son enthousiasme nous a tous contaminés ; Martin Shafer et moi avons eu le plaisir de grandir avec les plus grands joueurs de tennis comme Sam Match et Don Budge pour nos mentors, et quelques gars d'en-bas avec des surnoms cools comme Rocket, Emmo et Muscles pour modèles.

Papa a gardé un court ouvert tous les week-ends pendant plus de quarante ans et finalement il a développé un jeu respectable, y compris une motion de service que Roy Emerson a décrite comme "ressemblant à une malle sanglante qui tombe en bas !" Cependant, le pinacle de la carrière de tennis de Chuck est venu quand, grâce à certains de ces Australiens, et un Kiwi nommé John Macdonald, il a finalement été admis comme membre à part entière d'un petit club pittoresque dans le sud de Londres connu sous le nom de la All England Lawn Tennis & Croquet Club que la plupart d'entre nous connaissent comme Wimbledon, Et il put enfin porter avec orgueil la cravate la plus laide de la chrétienté.

Il a aimé son pays comme un vrai patriote, et malgré qu'il ait servi durant  la Seconde Guerre mondiale, dans un coin désolé, glacial, brutal et oublié du Pacifique connu comme les îles Aléoutiennes, qui devrait vous donner un "Get-Out-of- Public-Service-Free " (1)  pour la vie, il a donné à son pays sa pleine mesure de dévotion. Car, il croyait à la notion que la tyrannie triomphe quand les hommes bons ne font rien.

Son Credo était simple: «Faites de votre mieux. Respectez vos promesses. "Il était un homme de  parole. S'il disait qu'il ferait quelque chose, il le faisait. Parfois, il ajoutait deux lignes de plus, volées à son ami de longue date, le patriote texan Jack Valenti: «Assister à toutes les guerres, et  ne jamais tirer sur les cailles sur le terrain».

Alors qu'il attendait les mêmes normes de ceux avec lesquels il était en relation, il a été souvent déçu au cours de sa vie.  Il était également lent à juger et prompt à pardonner. Étant lui-même un humain, il avait beaucoup de défauts, bien que je ne puisse pas penser à cela juste maintenant.

En tant que leader, il est allé de l'avant, en disant simplement «suivez-moi, les gars» et il ne se retournait pas pour voir s'il ne manquait personne. En tant que disciple d'hommes dont il respectait les idéaux, il remplissait leurs demandes avec une loyauté inébranlable et sans équivoque, comme les chevaliers d'autrefois, et les exécutait avec un oubli volontaire de soi.

Car il avait une autre vertu précieuse : le courage. Pour Chuck, le courage n'était pas seulement la capacité d'agir avec grâce sous la pression, mais d'exécuter des actes ordinaires dans des circonstances extraordinaires. Par exemple, quand on lui a dit qu'il avait une maladie incurable appelée Alzheimer, sa première et unique pensée a été pour le bien-être de sa femme et de sa famille, et pas une seule fois, pas une fois en six ans de vaillante lutte, il a dit " Oh, mon Dieu, pourquoi moi? "

Il pouvait rencontrer, comme Kipling l'a dit, le triomphe et le désastre et traiter ces deux imposteurs de la même manière. Il était, en somme, un homme.

Il était aussi mon collègue de plus d'une trentaine d'années. En tant qu'acteur, il était le rêve d'un réalisateur, un collaborateur dispos, acceptant le compromis et un professionnel consommé. Demandez à quelqu'un ici et il vous dira la même chose. Je n'oublierai jamais les temps brillants que nous avons passés ensemble sur des lieux, certains accidentés, sauvages et durs, certains aussi luxueux que les appartements adjacents que nous avons partagés pour deux films à Londres, où nous avons vécu dans la splendeur Edwardienne comme Holmes et Watson, partageant les toasts de fromage grillé, et des sandwiches au beurre d'arachide tout en se préparant pour le tournage du lendemain.

Mais à tout, «Il y a une saison», comme nous dit l'Ecclésiaste : «Un temps pour naître et un temps pour mourir». C'était son temps. Chuck a quitté ce monde pour un «lointain endroit, bien meilleur », où j'aime à penser qu'il joue au tennis en ce moment avec ses vieux potes Jolly West et Joe Field. J'imagine qu'ils ont guetté il y a quelques jours pour le voir arriver, en tenue et chaussures de tennis, un couple de raquettes sous son bras et une misérable boîte de balles de tennis, qui sont difficiles à trouver dans le ciel. Ils lèvent un verre glacé, et disent: «Hey Chuck, c'est bon de te voir. Qu'est-ce qui t'a amené? ». Il sourit et dit : « Eh bien, j'avais fait des promesses », et commencent à faire des exercices d'assouplissement avant son service.

Il était mon père et mon ami et il était le meilleur homme que je connaisse. Il était le meilleur homme que je ne connaîtrai plus jamais.

Que Dieu te bénisse Papa, et te tienne dans le creux de sa main, pour toujours et à jamais. Tu as fait de ton mieux. Tu as respecté tes promesses.

 

( 1 ) Get-Out-of- Public-Service-Free : que l'on pourrait traduire par sorte de " laisser-passer"

 

 

~Delivered by Fraser C. Heston~

At St. Mathews Parish, Pacific Palisades, CA April 12, 2008

Above Eulogy is Placed on Agamemnon Films Website A film, television & digital production company, established in 1981 by

Fraser Heston and Charlton Heston

Commentaires

  • Il caso o il destino. O, come diceva Chuck, "SERENDIPITY". E' stato il caso o il destino a far sì che mentre stavo riflettendo su un mio commento a proposito dell'ultimo film di Charlton Heston, quel film perduto o innominabile "Rua Alguem 5555" in inglese appunto "My Father" ho trovato l'orazione funebre di Fraser per suo padre. Brava France, bravissima. Ancora una volta dimostri tutto il coraggio di vivere che ti distingue. Come distingueva il Nostro.
    Ho riascoltato l'intervista rilasciata dal regista italiano che lo ha diretto in quel film. Aveva spedito il copione di "My Father" ad alcuni vecchi leoni di Hollywood ed anche a Chuck, pur essendo a conoscenza della pubblica dichiarazione sul male che ne stava erodendo la vita. Ma come dirà nella sua ultima intervista "What can't be cured, must be endured". E coraggiosamente accetta la proposta dello sconosciuto regista e parte per il Brasile, dove lavorerà per un ruolo veramente ingrato, quello dell'anziano dottor Joseph Mengele che cerca disperatamente di recuperare l'affetto di suo figlio. Lavorerà per tre mesi fuori dagli studi cinematografici, in una favela, priva di acqua corrente, con 40 gradi di temperatura e il 90% di umidità. E la consapevolezza di avere addosso un male incurabile.
    Ma che sfida dare l'addio alle scene impersonando quello che si può considerare come l'emblema del Male Assoluto! Il torturatore di bambini. Il medico infame che crea il dolore e ne osserva il procedere verso l'annientamento dell'essere umano. E sapendo che non ci saranno prove d'appello. Quello è il suo ultimo contatto con il suo pubblico, quel pubblico che penava tanto a distaccare da sé. Non è certo il magico Prospero della "Tempesta" che i suoi spettatori vedranno sullo schermo. E' un vecchio aspro e sofferente. Solo e desolato. Che implora il figlio affinché mostri almeno un barlume di affetto o forse anche meno, di solidarietà umana. Ma sa che non lo avrà perché non ne è degno.
    Indimenticabile la scena muta del figlio che punta un' arma contro il padre, disteso sulla nuda terra, e poi rivolge la stessa arma contro se stesso. Senza avere il coraggio né di uccidere chi non ritiene sia degno di vivere, né di uccidersi se non vede per sé alcun motivo di continuare a vivere.
    Al di là di ogni abilità fisica o spirituale, accettare quel ruolo, in quel film dimostra un coraggio sovrumano. Offrire alla macchina da presa il corpo disfatto dal male, quel corpo che per tanti anni ha curato perché davvero diventasse lo strumento della sua arte. Ma in fondo quel corpo lo ha servito, come un efficace strumento dell'anima, proprio sino alla fine. E' un peccato davvero che "My father" presentato tra polemiche e lodi al Festival di Berlino nel 2006 non abbia avuto circolazione. Lo si può rintracciare a pezzi su You Tube, invito tutti a farlo anche se la sua visione non può che causare infinito dolore, più dell'infelice capitolo di Michael Moore, pensando che se Charlton Heston ha voluto concludere la sua vita e la sua carriera portando sullo schermo il Male Assoluto, forse temeva che noi e le generazioni dopo di noi ce ne dimenticassimo di Joseph Mengele.
    Un'altra strana eccezione. Ricordo nel 1962 una intervista in cui affermava che non avrebbe mai girato un film fuori degli USA o di un paese di lingua inglese e soprattutto con una troupe non americana. Lo aveva già dimostrato nel 1958 quando aveva rifiutato una proposta di Vittorio De Sica, all'epoca già vincitore di 2 Oscar, uno per "Sciuscià" e uno per "Ladri di biciclette" ( altri 2 sarebbero arrivati dopo per "Ieri, oggi e domani", 1963 e "Il Giardino dei Finzi-Contini, primi anni '70). A De Sica preferì in quella occasione un ruolo non di primo piano nel "Grande Paese" e la mano direttoriale di William Wyler. Di lì a pochi mesi sarebbe partito per Roma, per la grande avventura di Ben Hur.
    SERENDIPITY

  • Oh merci très chère Maria. Je viens de faire une traduction "express" de votre magnifique billet. Je vais travailler dans les prochains jours, à faire une traduction que je mettrai en ligne la semaine prochaine dans la rubrique que je vous consacre "LES BILLETS DE MARIA RUSSO DIXON".
    Je vous souhaite un "MERRY CHRISTMAS AND HAPPY NEW YEAR 2017 " . Je vous envoie plein de bisous d'amitié, du fond de mon cœur.

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